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Biodiversité : le leadership chinois au sommet fait défaut, selon le Royaume-Uni

La Chine devrait accueillir un sommet majeur sur la biodiversité en 2022, mais l’éminent économiste Partha Dasgupta dit qu’on ne sait pas ce que le pays veut réaliser


Environnement


24 décembre 2021

Partha Dasgupta

Partha Dasgupta

L’auteur d’un grand gouvernement britannique biodiversité Le rapport indique qu’il ne voit aucun signe que la Chine fait preuve d’un leadership sérieux dans le cadre d’un sommet international vital sur la nature qu’elle accueille en avril prochain.

La rencontre, qui est l’équivalent biodiversité de la récente Sommet sur le climat COP26, vise à convenir de nouvelles mesures pour arrêter le déclin alarmant des habitats et de la faune.

Mais Partha Dasgupta, et économiste à l’Université de Cambridge, qui cette année a appelé les gouvernements à considérer la nature comme un atout économique, dit qu’on ne sait toujours pas ce que la Chine veut que COP15 sommet à Kunming à atteindre. « J’espère contre tout espoir que la Chine va prendre une sérieuse avance dans ce domaine. Il a du poids. Il a de l’esprit », dit-il. Mais jusqu’à présent, le message de la Chine reste muet, dit-il. « Je n’ai vu aucun signal ou signe. »

Cela dit, Dasgupta pense que la Chine a déjà pris en compte sa recommandation aux gouvernements de regarder au-delà des mesures traditionnelles de succès, telles que le PIB, à ceux qui reflètent la valeur du monde naturel. « Plusieurs pays ont pris les devants : le Costa Rica, la Chine et le Royaume-Uni sont également assez avancés dans ce domaine », dit-il.

En dépit s’engage à la COP26 à stopper la déforestation, les points chauds de la biodiversité restent sous une pression énorme : taux de déforestation amazonienne a récemment atteint un sommet en 15 ans, en grande partie grâce à l’élevage de bétail.

Dasgupta dit que la protection de ce qu’il appelle les « biens publics mondiaux », comme la forêt amazonienne, dans les juridictions nationales nécessitera d’importants transferts d’argent vers les pays hébergeant ces biens. « Vous devez payer pour les services écosystémiques. Si on veut que le Brésil les protège, avec le président qu’ils ont [Jair Bolsonaro], vous devez débourser beaucoup d’argent, car sinon il va les convertir en plus de ranchs de bétail au nom du progrès », dit-il.

Son rapport, qui a été comparé au revue influente de 2006 Stern sur les arguments économiques en faveur de la prévention du changement climatique, a conduit le Le gouvernement britannique va inscrire dans la loi règles signifiant que les grands projets d’infrastructure en Angleterre devront montrer un gain net pour la faune et les habitats.

Dasgupta espère que le gouvernement britannique « systématisera » sa façon de penser à la perte de biodiversité, la question étant prise aussi au sérieux par les économistes du ministère des Transports et du ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement que par le ministère de l’Environnement. Mais il souligne que des solutions mondiales sont nécessaires : « L’Angleterre est une petite bière [on biodiversity]. Tant de problèmes sont des problèmes mondiaux.

Covid-19 a fait dérailler les efforts internationaux pour lutter contre la perte de biodiversité, la réunion de Kunming ayant déjà été retardée à trois reprises. On craint qu’il ne soit à nouveau reporté après que la variante du coronavirus omicron a conduit à des négociations préalables au sommet prévues à Genève, en Suisse, en janvier pour être retardées indéfiniment.

L’ambassade de Chine à Londres n’a pas répondu à une demande de commentaire avant la publication.

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