Starlink a convaincu 2,6 millions d’utilisateurs de rejoindre son offre d’accès Internet par satellite, un chiffre en nette progression par rapport à 2022. La firme d’Elon Musk propose un seul et unique forfait à 40 euros par mois, sans engagement, avec un débit théorique allant jusqu’à 200 Mbit/s en réception comme en émission. Des performances comparables à certaines formules Très Haut Débit (THD) qui permettent aux populations reculées ou non desservies par la fibre optique d’obtenir une connexion robuste.
Starlink en opérateur mobile ?
En réponse aux besoins toujours croissants de connectivité, Starlink s’apprête désormais à lancer une seconde offre dédiée aux mobiles. S’appuyant sur la technologie Direct to Cell, la firme pourra bientôt proposer des forfaits 4G via son réseau satellitaire. Les communications seront acheminées vers les stations terrestres, puis vers les infrastructures d’un partenaire réseau pour garantir une couverture similaire à celle des autres opérateurs.
Les premiers satellites compatibles avec cette technologie ont été déployés en début d’année 2024 et des tests sont en cours. « Entre autres résultats, les satellites ont pu communiquer avec plusieurs modèles Samsung, Apple et Google non modifiés utilisant le spectre PCS G Block (de T-Mobile), y compris dans les zones urbaines et rurales, à l’intérieur et à l’extérieur, dans un ciel dégagé et sous un couvert végétal », indique l’entreprise dans un communiqué. Les appareils auraient maintenu une connexion stable pendant toute la durée des tests et n’ont pas été perturbés par des interférences provenant d’autres bandes adjacentes. Le tout avec des vitesses de téléchargement atteignant 17 Mb/s.
Cette nouvelle technologie suscite toutefois des interrogations chez les opérateurs concurrents qui craignent que les satellites cellulaires ne perturbent les fréquences radio existantes. En réponse à ces préoccupations, Starlink a déclaré qu’au cours de deux mois de tests quotidiens, « SpaceX n’avait reçu aucune notification concernant des interférences nuisibles émanant d’utilisateurs intrabandes, hors bande ou transfrontaliers, et affirme qu’il n’existe aucune raison de croire que de telles interférences se soient produites ».
