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VPN : ces pays où les réseaux sociaux sont bloqués

Le VPN : un rempart pour la démocratie ? Internet et les réseaux sociaux en particulier sont, on le sait, un levier politique de premier plan. On juge assez précisément le degré de démocratie d’un pays à la liberté avec laquelle on peut y surfer sur internet et s’exprimer sur les réseaux sociaux. C’est dans cette perspective que Surfshark livre son rapport de suivi annuel sur les pratiques exercées dans 196 pays à travers le monde.

Il en ressort que près de la moitié d’entre eux ont, entre 2015 et aujourd’hui, restreint ou bloqué l’accès à des réseaux sociaux ou des applications de messagerie ou ont mis en place des coupures ou des restrictions à internet. La société spécialisée dans la protection des données en ligne a ainsi publié une carte interactive où sont répertoriés tous les pays s’étant rendus coupables de telles pratiques.  Les pays en question sont en général des états (majoritairement en Afrique et en Asie) où la démocratie est plus que mise à mal et en particulier lors d’évènements politiques, comme des élections, des conflits ou des guerres. Proton VPN a d’ailleurs récemment offert des accès gratuits à ses VPN pour contourner ces pratiques.

Panneau internet

crédit photo : Unsplash

Le VPN pour libérer la parole

Car le VPN apparait de plus en plus comme une solution efficace pour éviter la mainmise de tel ou tel gouvernement, junte ou autocratie sur les usagers d’internet et leur liberté de s’informer et d’échanger. Au même titre que la liberté de la presse, souvent muselée dans ces mêmes pays, la liberté numérique doit être protégée par tous les moyens. Cette liberté des réseaux sociaux et d’internet en général est la cible privilégiée de plus en plus de pays, comme le souligne Surfshark qui pointe du doigt 77 pays condamnables depuis 2015 dont 24 dans lesquels des restrictions sont encore aujourd’hui en vigueur.

Comme le relaie l’institut Statista, l’Asie est particulièrement touchée avec d’importantes censures, notamment sur les réseaux sociaux étrangers en Chine, en Russie, en Corée du Nord, en Iran ou encore au Turkménistan. Par ailleurs, de nombreux pays de la péninsule arabique (Yémen, Oman, Qatar…) appliquent plus particulièrement des restrictions sur les applis de messagerie comme WhatsApp ou Telegram.

En Afrique, le cas le plus récent et inquiétant est celui de la Guinée dont le gouvernement bloque en outre l’accès aux grandes plateformes Facebook, Instagram ou YouTube.

Surfshark VPN

Sur le terrain des VPN, Surfshark parvient à coupler un prix très bas, pour peu que l’on s’abonne pour un certain temps, avec une absence de restriction sur le nombre de connexions simultanées. Il offre de plus quelques services bienvenus, comme un bloqueur de pub, ou la possibilité de passer par deux lieux plutôt qu’un (multi-hop) pour rajouter un peu de protection.




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