Le Rabbit R1 n’en finit plus de faire parler de lui et surtout de faire peur à la concurrence. Le lapin, qu’on annonce déjà comme le successeur pur et simple du smartphone et l’avenir de l’intelligence artificielle, embarque des fonctionnalités IA que même les inventeurs de l’IA ne possèdent pas sur leurs outils. Une situation qui ne pouvait pas durer pour OpenAI, qui a décidé d’y remédier.
Un nouveau rapport sur les prochains projets d’OpenAI indique ainsi que le créateur de ChatGPT cherche à développer des fonctionnalités qui permettraient de contrôler son appareil avec l’aide de l’IA, tout comme on peut le faire sur le Rabbit R1.
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LAM contre LLM
La grande plus-value du Rabbit R1, en dehors de son look trop mignon, est qu’il ne fonctionne pas simplement avec une IA générative comme ChatGPT, qui ne fait que répondre aux questions. Le lapin introduit un nouveau type d’IA, capable d’interagir avec les applications et d’effectuer des tâches à notre place. En d’autres termes, le Rabbit R1 peut faire un tas de choses que ChatGPT, ou ses concurrents directs Google et Microsoft ne peuvent pas faire.
Rabbit R1 utilise un « large action model » (LAM) pour faire fonctionner son IA, tandis que les grands modèles de langage (LLM) offrent des fonctionnalités plus courantes, comme ce qu’on peut faire avec ChatGPT. Le lapin va donc beaucoup plus loin que ChatGPT puisqu’il sait comment fonctionnent les applications, grâce à sa formation LAM. Une fois connecté à une appli, vous pouvez demander au R1 de faire des choses pour vous, comme commander vos sushis en ligne, réserver un taxi ou vos prochaines vacances à Corfou, qui vous obligeraient en temps normal à reprendre votre téléphone.
OpenAI veut donc rattraper son retard et proposer un nouveau produit similaire. Il serait, selon des sources, en train de développer une forme de logiciel agent pour automatiser des tâches complexes en prenant effectivement le contrôle de l’appareil d’un client. Flippant.
