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Une comète, une éclipse « cercle de feu » et de nombreux

Une comète, une éclipse « cercle de feu » et de nombreux pluies d’étoiles filantes : ce que nous réserve le ciel en 2023


Pas de temps à perdre pour les passionnés d’astronomie. 2023 commence en
trombe avec le passage de la comète C/2022 E3 (ZTF), qui traverse
actuellement le système solaire interne et côtoiera la Terre le 1er
février. Il est fort probable que cet objet céleste s’illumine suffisamment
pour être visible à l’œil nu courant janvier.


Un autre

astéroïde
situé dans notre voisinage relatif a une chance infime d’entrer en
collision avec la Terre, ou du moins avec notre atmosphère. L’astéroïde
2016 LP10 est sur le radar des astronomes depuis plusieurs années
maintenant. Il figure sur la « liste des risques » de
l’Agence spatiale européenne et a environ une chance sur neuf mille
d’entrer en collision avec la Terre le 10 juin. Il y a cependant peu de
raisons de s’inquiéter car on estime qu’il ne fait que quatre mètres de
diamètre et devrait se consumer presque complètement avant d’atteindre la
surface.


Il est plus probable que l’instabilité du

Soleil
ait un impact réel en 2023. Notre étoile passera toute l’année à poursuivre
sa progression vers un maximum d’activité des taches solaires au cours de
son cycle d’environ 11 ans. Ce pic sera probablement atteint vers 2025,
mais nous avons déjà observé un certain nombre de taches solaires, qui sont
des zones d’instabilité énergétique à la surface du

Soleil
et déclenchent des éruptions solaires dans notre direction. Il en résulte
souvent des perturbations sur les signaux radio, les satellites et même le
réseau électrique. La bonne nouvelle pour les astronomes est qu’elles
stimulent également l’activité aurorale, ce qui fait de 2023 une année
propice à l’observation des aurores boréales et australes, en particulier
aux latitudes élevées.


Les étoiles filantes au programme


Les pluies d’étoiles filantes suivent à peu près le même calendrier d’une
année sur l’autre, la Terre traversant à nouveau différents nuages de
débris cosmiques lors de son voyage annuel autour du Soleil. Le premier
grand événement a lieu en avril, lorsque les Lyrides atteignent leur apogée
les 22 et 23 avril. Il s’agit d’une pluie rare, très visible à la fois
depuis l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud. Cette année, elle tombe
lorsque la

Lune
est presque noire.


Suivront les Êta aquarides, la première semaine de mai, et les Delta
aquarides du Sud qui atteignent leur pic les deux dernières nuits de
juillet. Ces deux pluies peuvent produire des boules de feu brillantes et
une activité que l’on pourra peut-être observer pendant plusieurs jours
avant et après le pic.

calendrier ciel 2023 2

Nasa/Bill Ingalls


La plus célèbre de toutes les pluies d’étoiles filantes, les Perséides, se
déroule pendant la deuxième moitié de juillet et tout le mois d’août, avec
un pic la nuit du 12 août et le lendemain matin, où il est possible de voir
jusqu’à 100 météores par heure avec un minimum d’interférence de la Lune.


Parmi les autres pluies notables, citons les Orionides, qui atteignent leur
apogée les 20 et 21 octobre, les Taurides, qui animent le ciel nocturne
tout au long des mois d’octobre et de novembre, et les Géminides à la
mi-décembre, qui produisent plus de météores par heure que les Perséides
lors d’un pic dans la nuit du 13 décembre.


Quatre super lunes pleines d’affilée


Chaque année, quelques pleines lunes sont surdimensionnées grâce à un
phénomène connu sous le nom de périgée-syzygie ou, plus communément, de
super lune. Pour faire simple, il arrive qu’une pleine lune tombe au moment
où la Lune est la plus proche de la Terre sur son orbite elliptique.
Lorsque cela se produit, elle apparaît encore plus grosse dans le ciel que
d’habitude.

calendrier ciel 2023 3 

Nasa/Bill Ingalls 


En 2023, nous aurons la chance de vivre quatre super lunes regroupées les 3
juillet, 1er août, 31 août et 29 septembre.


Une éclipse mondiale


Cette année ne verra pas d’éclipse solaire totale majeure comme celle qui
passera sur une grande partie de l’Amérique du Nord en 2024. Mais il y aura
une paire d’éclipses solaires et lunaires, à commencer par une éclipse
solaire totale le 20 avril. Malheureusement, une grande partie de
l’événement tombera sur l’océan Indien et sur l’extrême ouest de
l’Australie et le sud de l’Indonésie, qui sont peu peuplés. Techniquement,
il s’agit d’une éclipse « hybride », ce qui signifie qu’une zone légèrement
plus étendue pourra voir une éclipse solaire partielle.

calendrier ciel 2023 1 

 Une éclipse annulaire en 2011. Nasa


L’éclipse annulaire du 14 octobre, qui sera visible depuis le sud-ouest des
États-Unis et certaines parties de l’Amérique centrale et de l’Amérique du
Sud, est peut-être plus spectaculaire. Il s’agit d’un type d’éclipse dans
lequel la Lune ne couvre pas tout à fait le disque du soleil, ce qui donne
un effet « cercle de feu » autour de la lune dans le ciel.


Il y aura également une paire d’éclipses lunaires. La première est une
éclipse pénombrale, qui voit la Lune traverser l’ombre partielle de la
Terre, ce qui la fait apparaître plus sombre. Cette éclipse ne sera visible
que depuis l’Asie, l’Australie, certaines parties de l’Europe de l’Est et
l’Afrique. Nous verrons également un effet similaire lors d’une éclipse
lunaire partielle le 28 octobre, visible depuis toute l’Europe, l’Asie,
l’Afrique et l’Australie occidentale.




Article de CNET.com adapté par CNETFrance


Image : SpaceWeatherGallery.com/Akihiro Yamazaki


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