Si pour certains l’heure est au bilan, calmement, en se remémorant chaque instant, les jours s’annoncent encore heureux pour les plateformes de streaming avec des catalogues qui continuent de nous ravir. La preuve avec ces nouvelles trouvailles de la rédaction de CNET France sur Netflix et Amazon Prime Video.
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Ce week-end, on apprend que Machete n’envoie pas de texto dans Machete Kills, on subit l’attaque d’une coalition d’une ampleur inédite dans Kingdom saison 3 et on remonte la trace d’un meurtre filmé dans 8 mm.
Quels sont les films et la série à voir sur Netflix et Amazon Prime Video ce week-end ?
Le second hommage aux films Grindhouse : Machete Kills (Amazon Prime Video)
Synopsis
Machete se voit confier une mission par le président des États-Unis : empêcher un redoutable chef de cartel de balancer une bombe atomique sur le sol américain.
L’avis de CNET France
Né de l’esprit tordu de Robert Rodriguez lorsqu’il s’agissait d’inventer des fausses bandes-annonces pour le diptyque hommage à Grindhouse qu’il signait avec son compère Tarantino (Planète Terreur pour le premier, Boulevard de la mort pour le second), Machete a finalement vu le jour.
Campé par un Danny Trejo plus heureux que jamais, cette machine de guerre mexicaine avait eu droit à un premier volet jubilatoire, mais limité par les promesses du teasing initial. Machete Kills en est sa version illimitée.
Plus de stars, plus de sang, plus d’explosions, plus d’effets-spéciaux volontairement ridicules, plus d’absence de scénario, plus de sexe, plus… Bref, cette suite permet à Robert Rodriguez de mettre en scène tous les délires qui lui passent par la tête, de la façon la plus gargantuesque possible. Un bac à sable déjanté qui peut fatiguer à la longue pour un public non préparé à ce qu’il va voir.
Un delirium dans lequel on réunit de nombreuses figures hollywoodiennes, de Jessica Alba à Carlos Estevez (Charlie Sheen) en passant par Mel Gibson, Antonio Banderas ou encore… Lady Gaga. Machete Kills est une surenchère assumée qui ne craint ni logique, ni bon goût, ni l’envoie de texto. Un total plaisir.
- Une bande-annonce qui kill vraiment beaucoup :
Un animé qui guerroie sec : Kingdom saison 3 (Netflix)
Synopsis
Le royaume de Qin doit faire face à une menace inédite : pour empêcher leurs tentatives d’unification de la Chine, les autres royaumes combattants, sous l’impulsion de Riboku, stratège du royaume de Zhao, s’allient pour détruire les ambitions du roi de Qin. La bataille va mobiliser toutes les forces disponibles, y compris celles commandées par Shin.
L’avis de CNET France :
Si jamais vous n’avez jamais eu l’occasion de vous jeter sur le manga ou l’animé, cette saison 3 apporte une nouvelle pierre au monument qu’est Kingdom. Guerre et politique autour du destin de la Chine sont le cœur de cette série qui brille par son ampleur.
Et si la saison 2 avait axé une bonne partie de son récit dans les intrigues de la cour de Qin (avec son lot de batailles tout de même), cette troisième fournée est, au contraire, quasiment tournée uniquement sur le champ de bataille. Un champ de bataille qui n’a jamais été aussi démesuré tant il regroupe tous les principaux protagonistes au même endroit.
Contournements, épreuves de force, attaque-surprise, manœuvres de sièges, pièges… tout l’éventail des stratégies de la guerre se retrouve dans ces nouveaux épisodes alors qu’on apprend à découvrir le talent des rois et des généraux, connus ou nouveaux. Et de la défaite à la victoire, chaque affrontement se conclue par le courage des hommes qui le livre.
On note aussi que l’animation a fait un réel bond en avant, gagnant en détails et en fluidité là où on se souvient d’une première saison particulièrement rigide. La rançon du succès que cette série mérite.
- Une bande-annonce qui prépare la guerre :
Un film extrêmement dérangeant : 8 mm (Netflix)
Synopsis
Détective privé habitué aux petites affaires, Tom Welles se voit confier une enquête bien spéciale par une richissime veuve : prouver l’authenticité d’un film 8 mm trouvé dans le coffre de son défunt mari. Une affaire qui va entraîner Tom dans les tréfonds obscurs de l’âme humaine.
L’avis de CNET France
Accueilli tièdement lors de sa sortie, 8 mm a gagné avec le temps ses galons de polar noir, imparfait, mais diablement efficace, surtout grâce à son acteur principal, un Nicolas Cage encore dans les petits papiers d’Hollywood.
Joel Schumacher (Batman & Robin, Chute libre) signe une plongée pas franchement réjouissante, voire carrément glauque, dans le voyeurisme crasseux de ses contemporains. C’est simple, tout ce qui se fait de pire en termes de lubricité est au minimum cité par le scénario.
Un métrage dérangeant qui vrille complètement lors de son dernier acte, mais qui continue de nous interroger sur la nature profonde de l’être humain et de tous ses vices inavoués. Un film choquant qui prend soin de n’apporter aucun jugement de valeur, comme si la quête du héros était, par définition, vaine tant l’arbre cache la forêt.
Forcément, on ne peut s’empêcher de se demander ce que feraient des maîtres du genre comme Fincher ou De Palma d’un tel scénario, mais en attendant, Schumacher signe un des films les plus marquants de la décennie 90. Un film qu’on peut détester, mais dont on se souvient.
- Une bande-annonce à l’ambiance noire :
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