Le 2 avril dernier, Paris a organisé une votation citoyenne pour statuer sur le sort des
trottinettes électriques en libre-service dans la capitale. Résultat, près
de
90 % des votants n’en veulent plus, ce qui amène à s’interroger sur l’avenir des 15 000 trottinettes exploitées par Lime, Tier et Dott, qui
sont amenées à disparaître des rues parisiennes d’ici le 1er septembre 2023.
« Aucune trottinette ne sera jetée »
Pour Lime France, qui exploite 5 000 trottinettes
électriques en libre-service à Paris, « aucune trottinette ne sera jetée », a déclaré Hadi Karam, son
directeur général. L’opérateur prévoit plutôt de les envoyer vers ses différents marchés,« en priorité européens ». Pour information, Lime est présent dans 250 villes, dont Marseille et Le Havre. Aucune destination
précise ne semble encore décidée pour les trottinettes qui seront retirées
des rues de la capitale, mais elles ne seront certainement pas expédiées
dans une seule et même ville.
Par ailleurs, malgré cet événement qui va inévitablement causer « un choc à court terme » pour l’entreprise, elle ne compte pas se
retirer définitivement de Paris. Comptant sur le « succès croissant » du libre-service, Lime France se prépare à rebondir en concentrant désormais tous ses
efforts son autre offre de transport : le vélo. Même s’il
n’est pas encore sûr que les usagers des trottinettes vont se reporter sur
le vélo, le responsable semble confiant quant à l’avenir de l’activité dans
la capitale.
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