La théorie de la relativité générale développée par Albert Einstein décrit l’espace comme une structure qui se courbe en présence d’une masse ou d’énergie. Lorsqu’un événement astrophysique important se produit, des ondes gravitationnelles se propagent alors dans l’univers comme le feraient des vagues dans un lac. Compte tenu des distances et de l’amplitude minuscule qu’elles génèrent, ces ondes sont extrêmement difficiles à détecter, la première découverte est d’ailleurs très récente puisqu’elle remonte à 2016 par des scientifiques du projet LIGO (Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory).
Le souffle du Big Bang ?
Quoi qu’il en soit, le 28 juin des scientifiques de l’Observatoire nord-américain Nanohertz ont présenté une étude majeure, produite sur une quinzaine d’années, qui avance la preuve de l’existence d’un fond d’ondes gravitationnelles dont l’origine remonte probablement aux premiers temps de l’univers et peut-être même au big bang.
« On pense que ces ondes proviennent des trous noirs les plus massifs de l’univers : des milliards de fois plus massifs que le soleil, avec des tailles plus grandes que la distance entre la Terre et le soleil. Les études futures de ce signal nous permettront d’observer l’univers des ondes gravitationnelles à travers une nouvelle fenêtre, en nous donnant un aperçu des trous noirs titanesques qui fusionnent au cœur de galaxies lointaines et, potentiellement, d’autres sources exotiques d’ondes gravitationnelles à basse fréquence« , précise l’étude.
Source link