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Le trou dans la couche d’ozone continue de se réduire en

Le trou dans la couche d'ozone continue de se réduire en 2022 selon la Nasa


La couche d’ozone est indispensable à la vie sur Terre. C’est ce bouclier
invisible qui nous protège des rayons ultraviolets du Soleil. La Nasa et la
National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) viennent de rendre
compte des dernières évolutions du fameux trou dans la couche d’ozone qui
se forme chaque année au-dessus de l’Antarctique depuis des décennies.


Cette année, il a atteint une superficie moyenne de 23,2 millions de
kilomètres carrés entre le 7 septembre et le 13 octobre. «

Cette zone appauvrie de la couche d’ozone au-dessus du pôle Sud était
légèrement plus petite que l’année dernière et a poursuivi la tendance
générale au rétrécissement de ces dernières années

»,

explique
la Nasa.


Le trou dans la couche d’ozone est engendré par des produits chimiques
d’origine humaine, dont certains aérosols. Les gouvernements du monde
entier se sont réunis dans les années 1980 et ont signé un traité appelé
Protocole de Montréal afin d’éliminer progressivement l’utilisation de
substances nuisibles à l’ozone.


Ce trou varie en taille chaque année. «

Nous constatons une certaine fluctuation, car les changements
météorologiques et d’autres facteurs font que les chiffres varient
légèrement d’un jour à l’autre et d’une semaine à l’autre. Mais dans
l’ensemble, nous constatons qu’il a diminué au cours des deux dernières
décennies

», a déclaré Paul Newman, responsable des sciences de la Terre au Goddard
Space Flight Center de la Nasa.


Le trou dans la couche d’ozone devrait se refermer vers 2070


En 2021, le trou dans la couche d’ozone a suscité quelques interrogations,
car c’était l’un des plus grands et des plus profonds de ces dernières
années. Cependant, il n’a pas modifié la tendance à long terme d’une
diminution. Paul Newman estime que le protocole de Montréal fonctionne.


La Nasa et la NOAA travaillent ensemble en utilisant les données de
plusieurs satellites pour suivre l’évolution du trou au fil des saisons.
Cette année, il a atteint son maximum le 5 octobre, avec une superficie de
26,4 millions de kilomètres carrés.


Il faudra plusieurs décennies pour que ce trou se résorbe car certains des
produits chimiques qui le provoquent peuvent persister durablement. La NOAA
prédit qu’il devrait se refermer vers 2070. « C’est formidable de voir ces progrès », se réjouit Stephen
Montzka, scientifique principal de la NOAA. «

Dans le même temps, il est un peu humiliant de réaliser que la science
est encore loin de pouvoir affirmer que la question de
l’appauvrissement de la couche d’ozone est derrière nous.

»




Article de CNET.com adapté par CNETFrance


Image : NASA Earth Observatory image by Joshua Stevens


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