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Deux banques françaises affectées par l’échec d’Elon Musk


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Il y a un an, Elon Musk se voyait contraint par la justice de débourser 44 milliards de dollars pour s’offrir le réseau social Twitter. Une somme astronomique que le milliardaire américain espérerait rentabiliser en procédant à des coupes drastiques dans la masse salariale, puis en donnant un second souffle à la plateforme. Après une importante vague de licenciement, la mise en place de changements controversés, voire impopulaires, tels que le système d’abonnements payants pour la certification des comptes, puis l’introduction d’une nouvelle identité visuelle, les résultats ne sont toujours pas au rendez-vous.

Des indicateurs inquiétants

Outre les innombrables polémiques sur le manque de contrôle des contenus diffusés, la plateforme a vu son nombre d’utilisateurs quotidien baisser de 16 % entre octobre 2022 et novembre 2023. Les données de Similarweb ont également révélé une importante baisse de trafic dans la plupart des pays, y compris en France (-13,4 %) et aux États-Unis (-19 %). De plus, les recettes publicitaires, qui constituent la majeure partie des revenus de Twitter, ont chuté de manière vertigineuse, d’environ 45 % selon les données de MediaMatters. L’organisme d’analyse Statista rapporte justement que le coût de la publicité a chuté de 75 % sur les douze derniers mois. Le résultat, c’est une baisse de la valeur de Twitter estimée à 55 % depuis l’arrivée d’Elon Musk.

Elon Musk entraîne du monde dans sa chute

Il faut savoir toutefois que pour financer cette acquisition, l’homme d’affaires a contracté un emprunt de 13 milliards de dollars auprès de diverses banques, parmi lesquelles la BNP Paribas et la Société Générale. Habituellement, ces prêts sont rapidement cédés à des investisseurs, mais dans ce cas, les banques ont rencontré des difficultés pour les vendre. Un an après l’acquisition, elles risquent ainsi de subir des pertes atteignant 15 % de la valeur totale des prêts, selon des informations du Wall Street Journal.




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