Les conséquences du changement climatique sont complexes à déterminer tant les impacts sur l’écosystème sont variés. Si certaines sont connues et largement documentées comme la multiplication des événements climatiques extrêmes, la hausse des températures moyennes ou encore la diminution de la biodiversité, d’autres passent sous les radars. C’est le cas par exemple des transformations qui touchent la haute atmosphère.
À quoi faut-il s’attendre ?
Une étude publiée par la revue scientifique PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) et relayée par Futura-science explique que les couches supérieures de l’atmosphère, en l’occurrence la Mésosphère et Thermosphère, se refroidissent de manière très importante. Le coupable n’est autre que le CO2 qui piège en fait la chaleur dans les couches inférieures et l’empêche de remonter.
Résultat, alors que les températures augmentent à la surface, elles se refroidissent en haute altitude et cela semble d’ailleurs s’accélérer à un rythme supérieur aux estimations. Entre 2019 et 2022, la baisse aurait atteint 1,7 °C et il faudrait même s’attendre à -7,5 °C d’ici la fin du siècle.
Parmi les conséquences plausibles de cette baisse des températures dans la haute atmosphère, il faut d’abord s’attendre à un impact sur la circulation des courants thermosphériques qui contribuent à redistribuer la chaleur autour de la planète.
Le refroidissement pourrait aussi influer sur le courant-jet qui circule quant-à lui dans une zone plus basse et affecte directement la météo. Les chercheurs anticipent également un renforcement du trou présent dans la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique.
Et puis avec ce refroidissement global, l’atmosphère se contracte, perd de son volume, environ 1 % en 17 ans, ce qui correspond à 400 mètres de hauteur. Les satellites vont donc descendre à cette altitude et se concentrer, augmentant les risques de collisions et débris.
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