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Sur Netflix, 2 films et séries recommandés sans hésiter ce

Sur Netflix, 2 films et séries recommandés sans hésiter ce soir


Envie de commencer la semaine devant un bon film ou une série réussie du catalogue de Netflix ? Vous êtes au bon endroit, la rédaction se fait un plaisir de vous conseiller deux bons programmes du service de SVoD. 

Cette fois,  At Eternity’s Gate et Dorohedoro sont les choix de CNET et voici pourquoi.

Quels films et séries voir ou revoir sur Netflix ce soir ?

Un très bon film : At Eternity’s Gate

Synopsis

Un biopic sur le célèbre peintre néerlandais Vincent Van Gogh. Oscillant entre génie et folie, il a peint de nombreux paysages et portraits lors de ses séjours à Arles et Auvers-sur-Oise, dans le sud de la France, jusqu’à sa mort en 1890.

Notre avis

Le peintre Vincent Van Gogh est un personnage récurrent du 7ème art et du petit écran. Kirk Douglas l’avait déjà interprété en 1956 dans La Vie passionnée de Vincent Van Gogh de Vincente Minnelli. Jacques Dutronc également, dans un film de Maurice Pialat (Van Gogh). La série britannique culte Doctor Who lui a même consacré un de ses épisodes les plus réussis (saison 5, épisode 10). Bref, le destin de ce génie torturé qui a marqué l’Histoire de la peinture émeut toujours autant 130 ans après sa mort.

En 2018, c’est au tour du réalisateur Julian Schnabel de s’approprier la vie du peintre néerlandais dans At Eternity’s Gate. Le film suit Van Gogh dans les dernières années de sa vie, de son installation à Arles, à son passage dans la bourgade de Saint-Remy-de-Provence. Il se conclut sur les derniers jours de l’artiste à Auvers-sur-Oise.

Très contemplatif, At Eternity’s Gate est une ode à la passion du peintre pour la nature et pour son art. Sa bande son, composée de musique classique apaisante, l’accompagne parfaitement. La caméra, souvent à l’épaule, épouse le point de vue de Van Gogh à de nombreuses reprises. À travers ses yeux, on découvre les paysages qui l’entourent et qu’il affectionne tant.

Mais parfois, l’image renvoyée est floue. Pris dans une urgence artistique, Van Gogh rencontre aussi la folie. Willem Dafoe interprète brillamment la folie tragique et la passion dévorante de cet homme. Si d’autres personnages gravitent autour de lui – Oscar Isaac en Gauguin ou Rupert Friend en Théo Van Gogh – le film montre d’abord la solitude du peintre néerlandais. Juste Van Gogh, ses pinceaux, des paysages colorés et son mal-être. 

  • Regardez la bande-annonce :  

Un anime réussi : Dorohedoro

Synopsis

Dans un univers post-apocalyptique, humains et mages vivent dans deux mondes et dimensions complètement différents. Les magiciens se servent de portails magiques pour faire des excursions chez les simples mortels.

Caiman est un jeune homme amnésique. Depuis qu’un mage l’a transmuté en lui greffant une tête de reptile, il ne rêve que d’une chose : retrouver celui qui est responsable de son état. Avec son amie Nikaido, il se lance donc dans la traque de ce mystérieux mage, en comptant sur sa force brute et son insensibilité à la magie pour réussir. 

Notre avis 

Après avoir lu et apprécié le manga, nous espérions sortir avec la même allégresse du visionnage de la version animée produite par Netflix. Cette fois encore, la plateforme de streaming a été à la hauteur de nos espérances. Dans la série, l’esprit de l’œuvre d’origine est respecté, et c’est tant mieux. On retrouve l’univers sombre et glauque de la série, mais aussi son humour et le second degré qui contribuent également à son charme.

C’est drôle, mais aussi souvent horrifique. Il y a de la violence, du drame, du gore et sans ce mélange des genres, Dorohedoro ne serait pas aussi sympathique. Ce manga délirant est assez unique en son genre. Graphiquement, le style de l’auteur fait aussi son petit effet. C’est fin, bien travaillé et très sombre.

Sinon, l’autre point fort de Dorehodoro est, sans conteste, ses personnages. Nombreux et bien travaillés, héros et antagonistes sont intéressants et attachants. Le souci du détail est partout, dans le portrait des protagonistes, autant que dans le scénario.

Le script aussi est bien ficelé et on ne s’ennuie pas devant les aventures de l’homme lézard. Pour les amateurs d’animation japonaise, Dorehedoro est une valeur sûre (et encore trop méconnue). Vous êtes toujours sceptiques ? Faites-vous votre propre idée en lançant le premier épisode. 

  • Voici un aperçu de la série : 


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