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OpenAI poursuivie en justice par des auteurs affirmant que

OpenAI poursuivie en justice par des auteurs affirmant que ChatGPT s'est entraîné sur leurs écrits


Deux auteurs ont engagé des poursuites contre le créateur de

ChatGPT
, OpenAI, pour avoir prétendument utilisé leurs œuvres de fiction pour
entraîner l’apprentissage automatique qui sous-tend l’intelligence
artificielle du chatbot.


La plainte pour atteinte aux droits d’auteur a été déposée la semaine
dernière au nom de l’auteur de science-fiction et d’horreur Paul Tremblay
et de la romancière Mona Awad devant le tribunal fédéral de San Francisco
(Californie, États-Unis). Étant donné que

ChatGPT
peut produire des résumés de leurs écrits, il va de soi que ces contenus ont
été intégrés aux modèles d’apprentissage automatique qu’utilise l’IA.


Selon les informations rapportées par

Reuters
, la plainte, qui réclame le statut de recours collectif, accuse OpenAI de
former

ChatGPT
sur des œuvres «

sans consentement, sans crédit et sans compensation

» aux auteurs.


Les plaignants affirment que ces ensembles de données tirent probablement
leur source de sites Web de « bibliothèques fantômes » comme
Library Genesis et Sci-Hub, qui utilisent des téléchargements torrent pour
publier illégalement des œuvres protégées par le droit d’auteur. «

Ces bibliothèques fantômes manifestement illégales intéressent depuis
longtemps la communauté de formation à l’IA

», souligne la plainte. OpenAI n’a pas immédiatement répondu à une demande
de commentaire de nos confrère de CNET.com


Autres poursuites et luttes contre l’IA


Peu de temps après l’apparition des outils d’IA l’année dernière, des
poursuites ont commencé à contester les contenus à partir desquels ces
outils étaient formés et comment ils pouvaient être utilisés. La
photothèque Getty Images a bloqué les images générées par l’IA en septembre,
puis a engagé des poursuites contre l’IA générative

Stable Diffusion
pour avoir prétendument copié plus de 12 millions d’images de sa base de
données sans autorisation ni compensation.


Séparément, trois artistes ont poursuivi Stable Diffusion, le générateur
d’art

Midjourney
et le site d’hébergement d’art DeviantArt en janvier pour avoir prétendument
utilisé leur travail afin de former des modèles d’IA sans consentement ni
compensation, affirmant que « des millions d’artistes» ont été
victimes de ces méthodes.


En réponse, l’éditeur Adobe a lancé Firefly en mars, un ensemble d’outils
d’IA générative qui utilise la bibliothèque d’images de stock de
l’entreprise pour créer des images. Adobe se prépare à intégrer Firefly dans
les autres produits de sa gamme de logiciels, dont

Photoshop
.


Article
de CNET.com adapté par CNETFrance


Image Une : Photo Illustration by Nikolas Kokovlis/NurPhoto via Getty
Images


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