Cette année marque les trois ans de la sortie des consoles
PlayStation 5 et
Xbox Series, et Microsoft s’attend à ce que leurs futures remplaçantes soient lancées
en 2028. Selon les documents judiciaires publiés lors du procès qui oppose
Microsoft et la Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis qui
s’oppose à l’acquisition de l’éditeur
Activision Blizzard
, la firme de Redmond s’attend à ce que la prochaine génération de consoles
de jeux sorte d’ici 5 ans.
Selon la FTC, les
accords de Microsoft avec d’autres sociétés telles que Nintendo et Nvidia qui
donnent l’impression d’être plus ouverts à la concurrence, contiennent en
réalité des « échappatoires » permettant de les renégocier à
l’avenir.
Microsoft, pour sa part, a présenté une déposition de Jim Ryan, le patron
de PlayStation, affirmant que l’acquisition de Microsoft n’avait rien à
voir avec l’exclusivité de la Xbox. Sony a fait part de ses inquiétudes
concernant l’acquisition peu après l’annonce de l’accord, indiquant que
l’avenir des jeux
Call
of Duty sur la plateforme PlayStation pourrait être menacé après
l’achat.
La fusion Microsoft-Activision Blizzard bloquée aux US et au Royaume-Uni
«
Aujourd’hui, Sony a montré qu’il savait depuis le début que nous
tiendrions notre promesse de garder les jeux sur sa plateforme et a
clairement indiqué que son travail de lobbying contre l’accord ne visait
qu’à protéger sa position dominante sur le marché
», a déclaré un porte-parole de Microsoft.
Jim Ryan a également déclaré dans sa déposition que si l’accord était
conclu, Sony ne pourrait pas discuter avec Activision de ses projets pour
la prochaine PlayStation.
La procédure judiciaire intervient plus d’un an après que Microsoft a
annoncé sa décision d’acheter Activision Blizzard pour 68,7 milliards de
dollars. Depuis lors, le fabricant de la
Xbox cherche à obtenir l’approbation de cette méga fusion auprès des autorités de
la concurrence des différents pays dans lesquels la société exerce ses
activités. Les plus grands obstacles pour Microsoft sont le Royaume-Uni et
les États-Unis, les régulateurs des deux pays ayant bloqué l’accord en
invoquant des inquiétudes concernant le manque de concurrence dans
l’industrie du jeu vidéo.
Article
de CNET.com adapté par CNETFrance
Image Une : Dan Ackerman, Andrew Hoyle /CNET
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