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Facebook continue la chasse aux groupes malveillants

Facebook continue la chasse aux groupes malveillants

Meta a détaillé les suppressions de ce qu’elle décrit comme six « réseaux adverses » qui utilisaient Facebook pour la diffusion de fausses informations, le harcèlement et pour faire retirer des informations authentiques.

Selon la société, les groupes violaient ses règles relatives au comportement inauthentique coordonné et deux nouvelles politiques concernant deux phénomènes, le « brigading » et le « mass reporting ».

Facebook définit le « brigading » comme un réseau de personnes qui travaillent ensemble pour commenter en masse, publier en masse ou s’engager dans d’autres types de comportements de masse répétitifs pour harceler les autres ou les réduire au silence. Le « mass reporting », signalement en masse en français, est le fait pour des personnes de collaborer pour signaler en masse un compte ou un contenu afin qu’il soit retiré par Facebook.

Un réseau franco-italien démantelé

Meta indique avoir supprimé un réseau en Italie et en France pour « brigading ». « Nous avons supprimé un réseau de comptes qui provenait d’Italie et de France et qui ciblait des professionnels de la santé, des journalistes et des élus par du harcèlement de masse », raconte Nathaniel Gleicher, responsable de la politique de sécurité de Meta, dans son rapport. « Notre enquête a permis de relier cette activité à un mouvement conspirationniste anti-vaccination. »

Au Vietnam, Meta a identifié des réseaux qui tentaient d’utiliser le signalement de masse, via des comptes dupliqués, mais légitimes, pour faire retirer des reportages précis critiquant le gouvernement. « Le groupe s’est coordonné pour dénoncer des activistes et d’autres personnes qui ont publiquement critiqué le gouvernement vietnamien, dans le but de faire retirer ces utilisateurs de Facebook », explique-t-il.

Meta a également supprimé quatre réseaux basés en Palestine, en Pologne, en Biélorussie et en Chine, pour avoir violé sa politique sur les comportements inauthentiques coordonnés : chacun de ces réseaux visait des personnes dans plusieurs pays à la fois.

S’adapter à l’évolution des groupes malveillants

Le rapport note également l’évolution de l’environnement auquel Facebook est confronté, ce qu’il considère comme une menace pour la sécurité et la manière dont il y répond.

« Dans cet environnement, nous construisons nos défenses en nous attendant à ce que ces groupes ne s’arrêtent pas, mais s’adaptent et essaient de nouvelles tactiques », écrit Nathaniel Gliecher avec d’autres responsables de la sécurité de Meta.

« Nous nous sommes concentrés sur l’étude des comportements malveillants et sur l’ajout de nouvelles couches de défense à notre arsenal pour nous assurer que nous prévenons et abordons les potentiels problèmes sous de multiples angles. Au fil du temps, notre objectif est de rendre ces comportements plus coûteux et difficiles à dissimuler, et moins efficaces. Il s’agit d’un effort important et continu qui concerne les équipes, les départements et les différentes régions de Meta. »

Meta/Facebook réagit

Par le passé, Facebook a été critiqué pour sa lenteur à réagir face aux groupes utilisant sa plateforme pour diffuser de la désinformation.

Ce rapport fait également suite aux accusations de Frances Haugen, la lanceuse d’alerte anciennement employée par Facebook, concernant l’impact négatif d’Instagram sur le bien-être des utilisateurs, et en particulier des plus jeunes.

Meta indique qu’elle partagera ses conclusions avec ses pairs de l’industrie, des chercheurs indépendants, les forces de l’ordre et les décideurs politiques.

Source : ZDNet.com




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