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Cette éruption volcanique sous-marine a perturbé les signaux

Cette éruption volcanique sous-marine a perturbé les signaux satellites dans l'espace


En janvier 2022, le

volcan
sous-marin Hunga Tonga situé dans le Pacifique Sud à proximité des îles du
royaume des Tonga, s’est réveillé.

L’éruption
a produit un immense panache qui a atteint 57 km de haut. Une telle
explosion naturelle n’avait pas été enregistrée depuis plus d’un siècle.
Elle a déclenché des tsunamis jusque dans les Caraïbes. Et selon une
nouvelle étude publiée dans

Scientific Reports
, les ondes de pression atmosphérique produites lors de cette éruption
massive ont entraîné la formation de bulles de plasma équatoriales dans
l’ionosphère qui ont perturbé les communications satellite dans l’espace.


L’ionosphère est la région de la haute atmosphère terrestre (entre 80 et 1
000 km d’altitude) où les molécules et les atomes sont ionisés par le
rayonnement solaire, créant des ions chargés positivement. La plus forte
concentration de ces particules ionisées se trouve dans la couche F située
entre 150 et 800 km d’altitude. Cette zone joue un rôle clé dans les
télécommunications par satellite car elle permet de réfléchir les ondes
radio vers la surface terrestre.

giphy 



Le satellite GOES-17 a capturé les images du nuage généré par
l’éruption sous-marine du volcan Hunga Tonga le 15 janvier 2022. ©
NASA/NOAA


Des bulles de plasma équatoriales


Or, les scientifiques savent que des trous, appelés bulles de plasma
équatoriales, peuvent se former dans les zones équatoriales de l’ionosphère
et perturber les communications par

satellite
et les signaux GPS. L’étude conduite par le professeur Atsuki Shinbori de
l’université de Nagoya au Japon a permis de démontrer que l’onde de choc
provoquée par l’éruption du Hunga Tonga avait créé des bulles de plasma
équatoriales qui se sont étendues jusqu’à 2 000 km d’altitude.


Cette découverte pourrait aider à mieux prévoir ce type d’événement lié aux
éruptions volcaniques et leurs effets sur les télécommunications. «

Nous serons en mesure d’alerter les opérateurs d’avions et de navires
qui devraient traverser la région d’occurrence des bulles de plasma à
l’avenir

», assure le professeur Shinbori. .


Image Une : ERG SCIENCE CENTER



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