La grande démission ? Les difficultés de recrutement ? Ca ne devrait pas vraiment durer. Les craintes de récession et d’inflation provoquent outre-Atlantique un gel massif des embauches dans les entreprises de la tech.
Certains ont même pris les devants. Amazon.com la semaine dernière a indiqué lors de la présentation de ses résultats trimestriels avoir désormais environ 100 000 employés de moins qu’au trimestre précédent. Amazon aussi suspendu le développement de ses locausx de bureaux, évoquant avoir besoin de plus de temps pour déterminer l’espace dont les employés ont besoin pour le travail hybride. L’entreprise compte 1,52 million de salariés à temps plein et à temps partiel et reste le plus grand employeur du monde de la technologie.
Alphabet, la société mère de Google, a elle aussi ralenti ses efforts de recrutement, et privilégier les profils techniques et d’ingénierie. Une stratégie que relevait la semaine dernière le Gartner dans une étude.
Au delà des GAFAM, la tendance à la décrue des emplois
Apple prévoit lui aussi de ralentir les embauches l’an prochain, tout comme Meta, la société mère de Facebook. Meta a réduit ses plans d’embauche d’ingénieurs d’au moins 30 %. Le PDG Mark Zuckerberg est pessimiste. Il a déclaré aux employés de sa spciété qu’il prévoyait l’une des pires récessions de l’histoire récente.
Et dès mai dernier, Microsoft a annoncé ralentir ses embauches dans les groupes Windows, Office et Teams. Puis en juillet l’entreprise a déclaré commencer à supprimer de nombreuses offres d’emploi.
Et au delà des GAFAM, la tendance à la décrue des emplois se note dans tous les secteurs.
Oracle supprime des postes dans ses divisions expérience client et marketing. Salesforce ralenti ses embauches et réduit ses frais de déplacement.
Netflix, le géant du streaming, a commencé à licencier depuis l’annonce de la perte de 200 000 abonnés au premier trimestre de l’année.
Niantic, qui édite le jeu vidéo Pokemon Go, a licencié 8 % de son équipe en juin.
Shopify, une plateforme de commerce électronique, licencie 1 000 employés, soit 10 % de ses effectifs.
Tesla enfin a supprimé 200 emplois dans sa division Autopilot, l’outil de pilotage automatique de ses véhicules, lors de la fermeture d’une usine en Californie en juin dernier. Le PDG Elon Musk a déclaré qu’environ 10 % des salariés perdraient leur emploi au cours des trois prochains mois.
