Les récentes avancées en matière d’intelligence artificielle peuvent amener
certaines personnes à s’inquiéter pour leur sécurité d’emploi, et ce à
juste titre. Selon un
rapport de Goldman Sachs, jusqu’à 300 millions d’emplois pourraient être affectés
par l’IA générative en Europe et aux Etats-Unis.
«
Si l’IA générative tient ses promesses, le marché du travail pourrait
subir d’importantes perturbations
», prévient la banque d’affaires. «
Bien que l’impact de l’IA sur le marché du travail soit susceptible
d’être significatif, la plupart des emplois et des industries ne sont
que partiellement exposés à l’automatisation et sont donc plus
susceptibles d’être complétés que remplacés par l’IA »,
indique le rapport. Goldman Sachs estime que l’adoption généralisée de l’IA
pourrait augmenter la valeur totale des biens et services créés dans le
monde de 7 % au cours des dix prochaines années.
Un quart des tâches effectuées aux États-Unis et en Europe pourraient être
automatisées par l’IA
L’IA générative a attiré l’attention du public avec le lancement, en
novembre, de
ChatGPT d’OpenAI, un chatbot construit sur un puissant moteur d’IA capable de tenir
des conversations, de composer des poèmes ou encore d’écrire du code.
Microsoft a décidé d’intégrer cette technologie dans son moteur de
recherche
Bing
et ses applications bureautiques Office. Google a réagi en dévoilant
Bard, un assistant conversationnel rival de ChatGPT.
S’appuyant sur une étude selon laquelle 60 % de la main-d’œuvre exerce des
professions qui n’existaient pas en 1940, Goldman Sachs prédit qu’un quart
de toutes les tâches effectuées aux États-Unis et en Europe pourraient être
automatisées par l’IA. Les emplois les moins exposés sont le nettoyage et
l’entretien, l’installation et la réparation, ainsi que les métiers dans le
secteur de la construction, constate le rapport.
Article de CNET.com adapté par CNETFrance
Image : Getty Images
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