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Le télescope spatial James-Webb découvre l’absence

Le télescope spatial James-Webb découvre l'absence d'atmosphère sur une exoplanète semblable à la Terre


Le

télescope spatial James-Webb
vient encore de démontrer à quel point ses performances vont permettre à
l’exploration spatiale de faire des pas de géant. Grâce à son instrument de détection dans l’infrarouge moyen (MIRI), une équipe d’astronomes a pu
mesurer pour la première fois la température d’une exoplanète rocheuse
située dans le système Trappist-1 qui compte sept planètes dont la taille
et la masse sont semblables ou inférieures à celles de la Terre.


L’exoplanète étudiée par

James-Webb
est Trappist-1b, dont l’orbite est la plus proche de la naine rouge au cœur
de ce système planétaire. «

Il s’agit de la première détection d’une forme quelconque de lumière
émise par une exoplanète aussi petite et aussi froide que les planètes
rocheuses de notre propre système solaire

», a commenté

l’Esa
à propos de cette étude conduite par le CEA, le CNRS et la Nasa publiée
dans la revue

Nature
.


Sur Trappist-1b, la température avoisine les 230°C

webb trappist 1 b 

Ce rendu artistique du système planétaire Trappist-1 a été réalisé en 2018 à partir des données disponibles sur le diamètre, la masse et la distance des planètes par rapport à l’étoile naine rouge. Crédit : NASA/JPL-Caltech

Les relevés effectués par le télescope spatial ont permis d’évaluer la
température de Trappist-1b à 230 degrés Celsius ce qui, selon les
astronomes, est trop élevé pour que l’exoplanète puisse avoir une
atmosphère. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont utilisé
les données infrarouge de James-Webb afin d’observer de quelle manière la
luminosité de Trappist-1b variait lors de son orbite autour de son étoile.
L’intensité lumineuse constatée était bien supérieure à ce qu’elle aurait
été si une atmosphère était présente.


«

Il est essentiel de comprendre ces conditions, car les naines M, des
étoiles froides et peu lumineuses telles que Trappist-1, ont souvent
des planètes de la taille de la Terre en orbite autour d’elles

», explique Nature. A ce titre, cette étude menée grâce à

James-Webb
est cruciale pour mieux comprendre où se trouvent les conditions les plus
propices à la vie.


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