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La mission Europe-Japon vers Mercure renvoie des photos de la surface du cratère de la planète

Des photos d’un survol de Mercure, la planète la moins explorée de notre système solaire, montrent qu’elle a une surface criblée de cratères qui ressemble à la Lune de la Terre.

Les photos proviennent de BepiColombo, une mission conjointe entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA) qui a été lancée depuis le port spatial européen en 2018. La mission a deux vaisseaux spatiaux en orbite liés, le Mercury Planetary Orbiter et le Mercury Magnetospheric Orbiteur. La mission devrait atteindre l’orbite de Mercure fin 2025.

BepiColombo vise à recueillir plus d’informations sur Mercure et sa composition, et comment il a évolué si près de notre Soleil. Les températures sur Mercure peuvent dépasser 350 degrés Celsius, soit environ 660 degrés Fahrenheit.

L’ESA explique d’où viennent les cratères et à quoi ressemble la surface de la planète :

Une théorie est qu’il peut avoir commencé comme un corps plus grand qui a ensuite été dépouillé de la majeure partie de sa roche par un impact géant. Cela lui a laissé un noyau de fer relativement gros, où son champ magnétique est généré, et seulement une fine enveloppe extérieure rocheuse.

Mercure n’a pas d’équivalent aux anciens hauts plateaux lunaires brillants : sa surface est sombre presque partout et a été formée par de vastes effusions de lave il y a des milliards d’années. Ces coulées de lave portent les cicatrices de cratères formés par des astéroïdes et des comètes s’écrasant sur la surface à des vitesses de dizaines de kilomètres par heure. Les sols de certains des cratères les plus anciens et les plus grands ont été inondés par des coulées de lave plus récentes, et il existe également plus d’une centaine de sites où des explosions volcaniques ont rompu la surface par en dessous.

BepiColombo porte le nom d’un scientifique italien Giuseppe « Bepi » Colombo, qui a aidé à développer la procédure d’assistance à la gravité que le premier vaisseau spatial envoyé à Mercure, le Mariner 10 de la NASA, a utilisé en 1974. Les survols permettent au vaisseau spatial d’utiliser la gravité de Mercure pour entrer dans l’orbite de la planète. Le survol de Mercure de vendredi était le premier des six prévus avant qu’il n’entre dans l’orbite de la planète pour une étude plus approfondie. BepiColombo s’appuiera également sur les données collectées par la mission Messenger de la NASA, qui a mis en orbite autour de Mercure entre 2011 et 2015.

Au fur et à mesure que le vaisseau spatial se rapprochera de Mercure, il pourra prendre des images à plus haute résolution. D’autres images du survol de vendredi seront disponibles dans les prochains jours, a indiqué l’ESA.


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