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Fintech : Pourquoi Yavin prend la vague des TPE Android ?

Fintech : Pourquoi Yavin prend la vague des TPE Android ?

Dans un contexte économique et sanitaire qui entraîne une diversification des modes de paiement et l’essor du sans-contact, les terminaux de paiement électroniques (TPE) se modernisent pour s’adapter aux usages, et certains s’équipent d’applications métiers.

La fintech française Yavin, qui développe des solutions d’encaissement en magasin, ambitionne d’équiper les commerces et restaurants de proximité de terminaux de paiement Android associés à toute une gamme de services professionnels modulables. « Comme sur son smartphone, un commerçant peut installer des fonctionnalités pour personnaliser l’encaissement à sa clientèle », évoque la start-up dans un communiqué diffusé ce jeudi.

Pour faire avancer son projet, la start-up française vient de boucler une levée de fonds de 1,2 million d’euros, et étoffe son équipe pour continuer son développement et répondre à la demande croissante. On est bien loin des montants records levés par les licornes tricolores, mais l’enjeu pour la jeune pousse était surtout d’attirer des « investisseurs ambitieux », explique Samuel Manassé, cofondateur de Yavin, et ancien CEO du concurrent Smile & Pay, à ZDNet. Le fonds anglais SeedCamp et quelques business angels comme Xavier Niel, Pierre-Antoine Dusoulier (iBanFirst) et Arthur Waller (Pennylane) ont répondu présent à ce tour de table.

La fintech française défend une offre de TPE qui « casse les modèles actuels » des TPE historiques délivrés par les banques. A l’image de ses concurrents, tels que SumUp, Smile & Pay ou encore iZettle, Yavin s’appuie sur le réseau des néobanques, comme Qonto, pour se faire connaître auprès des commerçants qui veulent se digitaliser. Du reste, le choix est laissé aux clients d’utiliser le contrat monétique Yavin ou le contrat de leur banque, précise Samuel Manassé.

Une marketplace de services qui s’étoffe

La société compte attirer les commerçants en fondant sa technologie sur les nouvelles gammes de terminaux Android, « plus performants en termes de connectivité », note Samuel Manassé, mais aussi ouverts à une myriade d’applications métiers, qu’il s’agisse de services développés par Yavin ou par des éditeurs tiers. Cette « marketplace de services » intègre aussi bien des logiciels d’encaissement, par exemple, qu’une application de paiement fractionné (basée sur la technologie d’Alma), ou des systèmes de caution et de pourboire, accessibles depuis Yavin Pay. « Un terminal Android sans logiciel n’a pas d’intérêt », justifie Samuel Manassé.

Avec la diversification des modes de paiement et le succès de la technologie NFC, les TPE Android se veulent compatibles avec une large gamme de moyens de paiement, des titres-restaurants aux QR Codes, en passant par les paiements mobiles, qui deviennent de plus en plus fréquents.

Pour se démarquer, Yavin joue sur des taux de commissions faibles et des contrats sans engagement. « Notre modèle économique ne repose pas sur les commissions sur les transactions, mais sur les services que nous ou nos partenaires apportons aux marchands » avec des offres d’abonnement mensualisées, explique Samuel Manassé.

Pour l’heure, la société travaille avec à peine 500 marchands. L’objectif est de signer « plusieurs centaines de clients chaque mois », indique le CEO, sur un marché qui reste encore à ce jour dominé par les TPE classiques. « Nous sommes certains que les TPE Android viendront remplacer les anciens TPE », défie Samuel Manassé, confiant sur la trajectoire ascendante de l’activité. Après une première phase de développement en France, la fintech n’écarte pas l’idée de vendre son modèle sur le marché européen, évoque son dirigeant.




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