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Des scientifiques utilisent des cellules souches pour

Des scientifiques utilisent des cellules souches pour imprimer en 3D des tissus cardiaques


Les imprimantes 3D modifient la façon dont nous concevons nos voitures, nos

maisons
et même préparons notre nourriture. Et grâce en partie à des scientifiques
de l’université de Stanford, elles pourraient changer la façon dont les
patients transplantés obtiennent de nouveaux organes.


Mark Skylar-Scott et son équipe de bioingénieurs ont mis au point une
technique qui leur permet d’imprimer en 3D des tissus cardiaques vivants.
L’objectif est de pouvoir un jour imprimer des éléments cruciaux du cœur,
comme les valves et les ventricules.


«

C’est un projet ambitieux, mais nous pensons qu’une grande partie des
éléments de base nécessaires au lancement sont en place

», a déclaré Mark Skylar-Scott à nos confrères de CNET.com.


Cette technique est un exemple de

bio-impression
, un processus qui utilise des cellules vivantes pour créer des structures
semblables à des organes. La bio-impression moderne n’est pas un concept
nouveau, mais il s’agit d’un processus lent. Il faut généralement imprimer
une cellule à la fois. Même en imprimant 1 000 cellules par seconde, il
faudrait plus de mille ans pour fabriquer un seul cœur humain.


Une valve cardiaque implantable d’ici 5 ans


Mark Skylar-Scott et son équipe ont mis au point une méthode permettant
d’accélérer le processus, en imprimant des grappes de milliers de cellules
appelées organoïdes. «

Nous en prenons des millions et les condensons en ce qui est
essentiellement une mayonnaise de cellules souches humaines, que nous
pouvons ensuite imprimer

».


Une fois les cellules imprimées, elles prennent la forme générale d’un
tissu dans lequel on peut ensuite imprimer des réseaux de vaisseaux
sanguins. L’équipe a déjà imprimé une structure tubulaire semblable à une
veine humaine, capable de pomper du liquide par elle-même. L’étape suivante
consisterait à imprimer une structure plus grande, comme une chambre
fonctionnelle qui pourrait être greffée sur un cœur existant.


Mark Skylar-Scott pense qu’une valve cardiaque imprimée à l’aide de cette
technique pourrait être implantée sur un patient humain dans un délai de
cinq ans seulement, bien qu’il faille encore attendre au moins deux
décennies avant de disposer d’un cœur entièrement imprimé.




Article de CNET.com adapté par CNETFrance


Image Une : Stanford University/Andrew Brodhead


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