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Des emojis pour évaluer la douleur des patients ? Une méthode scientifique arrive

Évaluer l’intensité d’une douleur est une pratique complexe lors d’une prise en charge par un médecin. De nos jours, lorsque l’examen physique ne permet pas de tirer des conclusions rapides comme c’est le cas avec une fracture osseuse, une démarche en plusieurs étapes est en général utilisée. Le médecin pose d’abord une série de questions pour essayer de comprendre la localisation, la durée et les symptômes, puis il a recours à une échelle d’évaluation de la douleur.

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Cette échelle, visible ci-dessus, peut paraître rudimentaire, mais c’est pour l’heure l’une des seules solutions qui existe. Le problème est que l’interprétation s’avère toujours arbitraire, notamment pour déterminer le seuil de traitement et les dosages. Et c’est justement pour cela que des chercheurs développent une méthode plus pertinente (et scientifique) pour prédire et comprendre les souffrances des patients.

Trouver un biomarqueur objectif 

Publiée le 22 mai dernier dans le magazine Nature Neuroscience, l’étude en question porte sur l’analyse de l’activité cérébrale sur des patients soumis à des douleurs chroniques. Pour se faire, quatre personnes souffrant de douleurs neuropathiques ont été implantées avec des électrodes intracrâniennes dans le cortex cingulaire antérieur et le cortex orbitofrontal (OFC), deux régions qui ont un rôle déterminant dans le traitement de la douleur.

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Après plusieurs mois d’enregistrements, les scientifiques sont parvenus à établir un lien entre la douleur et les signaux neuronaux au point de pouvoir prédire les scores de sévérité de la douleur chronique chez les patients comme on peut le lire : « nous avons réussi à prédire les scores de sévérité de la douleur chronique intraindividuelle à partir de l’activité neuronale avec une sensibilité élevée à l’aide de méthodes d’apprentissage automatique ». 

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