Lors d’une discussion audio sur Twitter avec des journalistes samedi soir,
Elon Musk est revenu sur le
vol d’essai du Starship qui s’est soldé par une autodestruction après l’échec de la séparation
programmée entre le lanceur
Super Heavy et le vaisseau spatial. «
Le résultat correspond à peu près à ce que j’attendais, voire dépasse
légèrement mes espérances
», a indiqué le milliardaire. Il a révélé que trois des 33
moteurs Raptor du booster sont tombés en panne au moment du décollage parce que «
le système a estimé qu’ils n’étaient pas suffisamment sains pour les
amener à leur pleine poussée
».
27 secondes après le décollage, le moteur numéro 19 a subi un « événement énergétique » dont l’origine est encore inconnue. Ce qui
semble être une explosion visible sur les images a endommagé les boucliers
thermiques des moteurs 17, 18, 19 et 20.
Un autre vol d’essai du Starship d’ici six à huit semaines
SpaceX
C’est à partir de ce moment que la fusée a perdu sa capacité à se diriger
et a commencé à tournoyer de façon erratique. Le système d’interruption de
vol s’est déclenché mais un autre problème de fonctionnement a entraîné un
retard de quarante secondes avant que l’explosion de la fusée ne se
produise. Ce décalage n’a posé aucun problème de sécurité car la fusée se
trouvait au-dessus de la mer. Mais il n’en demeure pas moins que ce laps de
temps n’est pas acceptable en vertu des standards pour ce type de
procédure. Elon Musk a d’ailleurs admis que le dispositif d’autodestruction
allait devoir être repensé en concertation avec la Federal Aviation
Administration qui donne son aval pour chaque vol spatial.
Entre les modifications à apporter au lanceur et au Starship ainsi que la
remise en état du pas de tir qui a subi d’importants dégâts,
Elon Musk a déclaré qu’il prévoyait que SpaceX serait prête pour une deuxième
tentative de vol orbital dans six à huit semaines. «
Je pense que cette fois-ci, nous avons plus de 50 % de chances
d’atteindre l’orbite
», a prédit l’homme d’affaires.
Image Une : SpaceX
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