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Sur Netflix et Canal+ : 3 séries détonnantes à regarder ce

Sur Netflix et Canal+ : 3 séries détonnantes à regarder ce week-end

Avec les records de chaleur sur la majorité du territoire, on peut souvent se retrouver à l’ombre en train de chercher des séries à découvrir parmi le mirifique catalogue de Netflix ou celui non moins intéressant de Canal+ et de sa plateforme myCanal. Pas de panique : la rédaction de CNET France vous a déniché trois pépites à commencer et suivre à son rythme dès ce week-end !

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Les séries que l’on vous recommande ce week-end sont : Sense8, Bad Exorcist et Dead Still.

Quelles séries découvrir ce week-end sur Netflix et Canal+ ?

Une série épique à travers le vaste monde : Sense8 (Netflix)

Synopsis

Huit individus éparpillés aux quatre coins du monde se retrouvent connectés entre eux par une soudaine et violente vision. Nomi, Will, Riley, Capheus, Sun, Lito, Kala et Wolfgang partagent désormais leurs expériences intellectuelles, émotionnelles et sensorielles, et sont même capables d’intervenir dans leurs réalités respectives. Des pouvoirs qui intéressent de nombreuses personnes mal avisées, dont une mystérieuse organisation aux sombres desseins.

L’avis de CNET France

Mise en chantier juste après le succès de House of Cards et Orange Is the New Black, Sense8 reste un des projets les plus ambitieux et coûteux de l’histoire de Netflix à ce jour. Une série de science-fiction entendant répondre à la question « qu’est-ce qui nous connecte en tant qu’humains? » avec la plus grande candeur. Les créatrices de l’univers Matrix, V Pour Vendetta, ou encore Speed Racer, Lilly et Lana Wachowski, se sont adjointes les services d’un auteur de comics et de séries TV reconnu et influent, J. Michael Straczynski (Babylon 5). 

Tourné entièrement en extérieurs à travers 8 villes, Sense8 est une série-monde, débordante de générosité, où huit personnages que tout sépare vont devoir s’unir pour vaincre des adversaires nébuleux qui souhaitent profiter de leurs pouvoirs. Avec huit personnages principaux, la série saute de genre en genre, de réalité en réalité : du polar au vaudeville mexicain en passant par le cyberthriller et la romance hindi, Sense8 bâtit son identité sur les intentions de son diffuseur, Netflix, de toucher et fédérer un maximum de publics à travers le monde.

Mû par la dynamique de ses huit jeunes comédiens, la plupart inconnus du public (à l’exception de Tuppence Middleton et Doona Bae, déjà vus chez les Wachowski auparavant), Sense8 repousse les limites d’une série globalisée en posant ses caméras lors de la Pride de San Francisco ou encore à Nairobi, au Kenya.

Si les épisodes peuvent souvent sembler trop longs et tortueux à plus de 60 minutes, la série gagne en énergie et en positivité au fur et à mesure que le « cluster » (sorte de super-cerveau) apprend à apprivoiser son intégration et les interventions de chacun de ses membres dans la vie des autres. Tout comme beaucoup des œuvres des Wachowski, elle est recommandée cependant à un public averti, en raison de ses effusions de violence et de ses scènes d’orgie qui ont défrayé la chronique. 

  • Regardez un aperçu de la saison 1 :  

 

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Une série d’animation déjantée : Bad Exorcist (Netflix)

Synopsis

Aucun démon n’est en sécurité face à Bogdan Boner. L’exorciste autodidacte porté sur la bouteille revient avec des actes encore plus inventifs, obscènes et mortels.

L’avis de CNET France

Le succès mondial de South Park depuis 25 ans a inspiré beaucoup de créateurs à travers le monde de créer leur propre univers irrévérencieux et en déliquescence. C’est le cas de Bartosz Walaszek, Polonais qui a créé voici quelques années le personnage de Bogdan Boner, biker moustachu au gros calibre qui n’a rien à envier à un des personnages de la BD Joe Bar Team.

Après une première diffusion d’une websérie autour du personnage sur YouTube, Netflix, encore relativement peu présent en Pologne, lui a commandé deux saisons de Bad Exorcist. Bogdan est ainsi flanqué d’un démon un peu pleutre, Domino, et d’un jeune délinquant, Marcinek, pour mettre en place sa TPE d’exorcisme et éradication de forces maléfiques à la demande. 

Disons-le franchement : Bogdan n’est pas le plus compétent ni le plus futé des exorcistes, et tout comme beaucoup d’épisodes de South Park, les bains de sang de chaque épisode manquent de peu d’anéantir l’équipe de bras cassés dépêchés sur place. Cet antihéros utilise l’exorcisme comme une combine, et il manque de peu d’être dépassé par les événements, ce que lui rappelle son nemesis, Natan, exorciste blond professionnel et efficace.

Pour peu que l’on est séduit par l’aspect très craspec et artisanal des personnages, Bad Exorcist se révèle être une piqûre de rappel d’humour trash un peu plus adroite et sincère que certaines autres productions animées Netflix, à l’instar de l’Américaine Farzar également sortie cet été.

  • Découvrez la pas très fine équipe de Bogdan à travers la bande-annonce :  

 

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Une série policière macabre d’époque : Dead Still (Canal+)

Synopsis

Dublin, 1880. Block Bennerhasset, célèbre photographe spécialisé dans le portrait post-mortem, tente de relancer son entreprise à l’aide de sa nièce Vicky Vickers et de son nouvel assistant. C’est alors que la recrudescence des corps qui constituent leur clientèle les amène à enquêter sur l’existence d’un éventuel tueur en série.

L’avis de CNET France

Difficile de résumer Dead Still, curieuse proposition diffusée sur la chaîne irlandaise RTE, en coproduction avec des Canadiens et Acorn TV, chaîne spécialisée dans les séries policières.

Elle est portée par Michael Smiley, second rôle qui a traîné sa bosse à travers films et séries, dont Luther (dans le rôle de Benny Silver) et Bloodlands (diffusée sur Canal + l’an dernier), qui incarne ici un professionnel tatillon qui propose d’immortaliser des personnes décédées en leur donnant un semblant de vie, à travers des photos post-mortem entourées de leur proches. Une pratique marginale qui donne l’occasion aux créateurs de la série de donner à Block une foule de problèmes professionnels et de frustrations, d’un mari obsessionnel à un inquiétant couple dans une maison reculée d’Irlande, dont l’enfant vient de mourir.

Block fraie avec un inspecteur dublinois très intéressé par ses activités, notamment dans la discipline de la médecine légiste, Frederick Regan (Aidan O’Hare). Celui-ci va peu à peu mettre en lumière une série de meurtres immortalisés en photo, et Block en est le premier suspect ; mais cet arc de saison est mis en retrait au profit des clients de la semaine. Dead Still privilégie surtout les relations conflictuelles entre Block et ses deux employés : sa propre nièce Vicky, et un employé de pompes funèbres maladroit qui propose ses services en tant qu’assistant, fasciné par l’activité de l’entreprise.

Ce n’est pas un polar au sens premier du terme, ni une comédie dramatique à la Six Feet Under, mais une exploration inattendue d’une petite entreprise qui fraie avec la haute société victorienne de l’époque, tout en étant cordialement méprisée. Mais c’est sans doute une des propositions du genre les plus originales de ces dernières années, servie par une belle interprétation.

  • Entrez dans l’univers curieux de Dead Still avec la bande-annonce :

 

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