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COVID : 7 idées reçues sur les masques qui vous font courir

COVID : 7 idées reçues sur les masques qui vous font courir des risques

Cela fait maintenant presque deux ans que la pandémie de COVID-19 a débuté. Dans de nombreux pays, le nombre de nouveaux cas explose, notamment avec la propagation rapide du variant omicron. En France, le virus a touché près de 9 millions de personnes et causé plus de 120 000 décès.

Avec plus de 50 000 nouveaux cas par jour, il est important de faire le point sur l’usage du masque. Selon l’OMS, utiliser un masque facial adapté tel que le KN95 ou le N95 sur le nez et la bouche est un moyen efficace de lutter contre l’épidémie. Pour rappel, l’usage du masque en France est obligatoire en intérieur, même pour les zones soumises au pass sanitaire. Pour ce qui est de l’extérieur, son usage est conseillé et peut être rendu obligatoire si la situation l’impose par décision préfectorale.

Malheureusement, certaines idées reçues sur le port du masque (ou sur le vaccin) perdurent. Voici donc l’occasion de jouer les « MythBusters » avec l’aide d’experts de la santé.

Mythe n° 1 : les masques ne sont pas nécessaires si vous êtes vacciné ou guéri

Initialement, l’OMS et le CDC avaient mis à jour leurs directives pour dire qu’une personne qui était vaccinée (entièrement) ou remise de la maladie n’avait plus besoin de porter de masque. Cependant avec l’apparition de variants extrêmement contagieux comme le Delta (ou plus récemment l’omicron), ces organismes ont fait marche arrière.

Désormais, il est recommandé à tout le monde de porter le masque dans les lieux publics, car même une personne immunisée ou asymptomatique peut propager le virus.

Mythe n° 2 : un masque en tissu seul suffit

À l’époque de la pénurie de masques, de nombreux tutoriels de fabrication de masques en tissu sont apparus. Bien qu’ils représentent une barrière physique contre les postillons, ils ne suffisent pas à empêcher une personne de contracter le virus.

En résumé, un masque en tissu seul, c’est mieux que rien, mais ce n’est pas aussi efficace qu’un masque N95 qui se trouve bien plus facilement qu’au début de l’épidémie.

Mythe n° 3 : seules les personnes malades doivent porter un masque

Ce n’est pas parce que vous n’avez aucun symptôme que vous n’êtes pas porteur du virus. Des dizaines d’études montrent qu’une personne asymptomatique ou présymptomatique peut tout à fait propager le virus.

Si vous sortez en public, le port du masque reste le meilleur moyen de vous protéger et de protéger vos proches. Le virus pouvant être transmis par l’air, il suffit que deux personnes ne portent pas de masque pour augmenter grandement le risque de transmission.

À noter qu’une personne légèrement atteinte peut transmettre le virus à des personnes qui ont plus de risque de présenter une forme grave.

Mythe n° 4 : le masque augmente l’absorption de dioxyde de carbone

Lorsque vous portez votre masque correctement, vous pouvez avoir l’impression de respirer un peu plus difficilement. Cette sensation, certes peu agréable, a donné naissance à un mythe disant que l’on absorbe par conséquent plus de CO2 et moins d’oxygène.

Les fibres du masque ne sont pas suffisamment resserrées pour provoquer un emprisonnement du CO2 dans le masque. Le porter de manière prolongée, une chose habituelle pour un chirurgien par exemple, ne pose donc pas de problème.

Mythe n° 5 : si je porte un masque, pas besoin de distanciation sociale

Le but de porter un masque est de limiter la transmission du virus. Contrairement à un masque N95 qui filtre 95 % des particules et qui est soumis à des contrôles, les masques en tissu fabriqués par certaines personnes n’atteignent pas forcément cette efficacité. De plus, l’efficacité des masques n’est optimale que s’ils sont parfaitement bien portés, ce qui n’est pas toujours le cas.

Par mesure de précaution, les gestes barrières restent d’actualités, restez à distance des personnes, lavez-vous les mains régulièrement et évitez de vous toucher le visage.

Mythe n° 6 : les masques affaiblissent le système immunitaire

Cette idée reçue découle de celle que le système immunitaire se renforce par l’exposition aux bactéries et autres agents pathogènes.

Selon l’American Lung Association, il n’existe aucune preuve scientifique que le port d’un masque affaiblit le système immunitaire. De même, le fait de vous laver les mains régulièrement n’a pas d’impact négatif sur l’immunité, à plus forte raison chez des adultes dont le système est déjà développé.

Mythe n° 7 : il n’est pas nécessaire de porter un masque à l’extérieur

Il est vrai que si vous passez du temps dans votre jardin ou que vous faites une randonnée sur un chemin peu fréquenté, le port du masque n’est pas forcément indispensable. Cependant, être à l’extérieur ne veut pas dire être éloigné des autres.

Dans les concerts, les rues fréquentées ou encore les parcs d’attractions, le nombre de personnes rencontrées est trop important pour maintenir une distance suffisante et éviter la propagation du virus. Ainsi, il est recommandé, même si ce n’est pas obligatoire en France, de porter un masque en extérieur dès que vous croisez du monde.

Les informations données dans cet article sont destinées à des fins informatives et ne constituent pas des conseils médicaux. En cas de doutes ou de questions relatives à la santé, consultez toujours un expert médical certifié comme un médecin ou un pharmacien.

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Article CNET.com adapté par CNETFrance


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