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Netflix, Paramount+ : trois comédies cultes à (re)découvrir

Netflix, Paramount+ : trois comédies cultes à (re)découvrir ce week-end

En plus du riche catalogue de séries Netflix, la plateforme est aussi l’occasion de redécouvrir une poignée de comédies cultes, absentes des rediffusions et qui sont devenues rapidement cultes dans le monde entier. Difficile de trouver un créateur de série comique qui ne cite pas une des trois séries de notre sélection du week-end parmi ses inspirations, et pour cause : à côté des Friends et The Office, des trésors de sophistication ont pu trouver leur place à la télé américaine dans les années 1990 et 2000. Nos redécouvertes du week-end sont : Arrested Development et Seinfeld sur Netflix, et Spin City sur Paramount+.

Quelles séries cultes regarder ce week-end sur Netflix et Paramount+?

Un trésor d’inventivité et d’absurdité sur Netflix : Arrested Development

Synopsis : C’est l’histoire d’une famille riche qui a tout perdu, et du fils qui n’a d’autre choix que de s’occuper d’eux.

L’avis de CNET France : Est-ce qu’Arrested Development aurait eu le même impact sans l’implication du réalisateur Ron Howard, qui narre les aventures de la famille Bluth? Nul ne le saura. En tout cas, la série a marqué les esprits dès la diffusion de sa première saison en 2003. D’abord avec son sujet : les mésaventures de la famille Bluth, dont le patriarche George Sr. (Jeffrey Tambor) se retrouve incarcéré du jour au lendemain avec les comptes de l’entreprise gelés. De quoi faire paniquer la plupart de sa famille, et le fils Michael (Jason Bateman, qui deviendrait ensuite une star au cinéma et dans la série Ozark) est contraint de reprendre les rênes de l’entreprise en main…. et aussi essayer de protéger sa famille, dépeinte comme irresponsable et dépensière au possible. La famille Bluth, c’est une galerie de personnages totalement délurés : de la femme de George Sr. Lucille (Jessica Walter), acariâtre et trop protectrice d’un de ses fils, l’immature Buster Bluth (Tony Hale) à Joe « GOB » Bluth (Will Arnett) et ses tours de magie foireux, tous les problèmes de la famille rejaillissent sur Michael… qui devient vite dépassé par les événements. Une liste de contrariétés non-exhaustive.

Arrested Development, c’est aussi le retour d’une pléthore de trouvailles visuels et de gags absurdes et désopilants à l’écran. Plusieurs épisodes sont basés autour de quiproquos et non-dits gérés de manière magistrale par le créateur Mitch Hurwitz et son équipe. Entre guest stars de luxe (Liza Minnelli dans le rôle de la rivale de Lucille, une dénommée Lucille Austero ; voire, plus tard, Charlize Theron!) et enchaînement de gags à une vitesse supersonique, la série déploie aussi sûrement son univers déjanté que la mythologie de séries reconnues comme LOST ou Battlestar Galactica, ce qui la rend indispensable pour un marathon. Pour faire plaisir aux fans, Netflix eux-mêmes ont ressuscité la série pour deux saisons supplémentaires, de qualité plus inégale que les autres, en 2013 et 2018. Dernier détail : c’est sur la série que les frères Russo ont fait leurs armes en tant que réalisateurs ; ils seraient ensuite repérés par Marvel Studios pour rejoindre le deuxième Captain America et les films Avengers : Infinity War et Endgame. Et tout est parti d’un stand de bananes glacées californien – incendié dans un des premiers épisodes, mais c’est une autre histoire. 

  • Un aperçu de l’univers de Arrested Development avec une pub d’époque : 

 

 

Une comédie culte et brillante sur Netflix : Seinfeld

Synopsis :  Jerry Seinfeld et ses trois amis à l’humour sardonique nous font rire des situations du quotidien en puisant dans des anecdotes parmi des plus triviales ou exceptionnelles.

L’avis de CNET France : Difficile d’entrevoir le destin exceptionnel de Seinfeld, pitché comme « une série sur rien » à NBC en 1989 et plus ou moins basé sur les routines de Jerry Seinfeld, alors comédien plutôt renommé dans les cercles de stand-up. Et pourtant : au fil de ses neuf saisons, la série va fédérer une audience phénoménale, jusqu’à son final en 1998, un des plus regardés de l’histoire de la télévision. Entretemps, Seinfeld aura imposé son style avec son cocréateur Larry David (qui jouirait de sa propre renommée dès le début des années 2000 avec Larry et Son Nombril sur HBO). Une voiture impossible à retrouver dans un parking ou une dispute entre automobilistes vont devenir un enfer pour Seinfeld et sa bande : le mythomane invétéré George Costanza (Jason Alexander), l’hirsute et déjanté Kramer (Michael Richards), et la sophistiquée et sarcastique Elaine, accessoirement ex de Jerry dans la série (Julia Louis-Dreyfuss). 

Seinfeld est devenu culte en faisant des feux d’artifice de points de départ totalement triviaux, mais aussi en mettant en scène des antihéros totalement égoïstes et mesquins ; le mensonge, petit ou grand, est érigé souvent en ressort comique qui va très souvent faire empirer le pétrin infernal dans lequel rentre Seinfeld et ses acolytes. Les tours pendables et les coups bas de la bande les rendent aussi plus humains, et dans un certain sens plus proche du commun des mortels. Là où Friends met en scène la bande d’amis qu’on aurait aimé avoir, Seinfeld dépeint des individus parasitiques qu’on souhaiterait voir éjecté de nos cercles sociaux au plus vite. Une influence sûre des comédies diffusées dans les deux dernières décennies, à découvrir dans les meilleures conditions possibles – remastérisée en HD et remixé en 5.1 avec Dolby Vision – sur Netflix. 

  • La bande-annonce de la mise à disposition de l’intégrale sur Netflix :  

 

 

Une comédie attachante sur les coulisses de la politique new-yorkaise sur Paramount+ : Spin City

Synopsis :  Mike Flaherty est le bras droit et directeur du cabinet du maire de New York, Randall Winston. Assisté d’une équipe peu efficace mais attachante, sa mission consiste essentiellement à rattraper les bévues d’un maire gaffeur.

L’avis de CNET France : Les abonnés à Paramount+ peuvent voir, attaché à la vignette de la série, les visages de Charlie Sheen et Heather Locklear. Qu’on ne s’y trompe pas : même si ce sont les têtes d’affiche des saisons 5 et 6, Spin City c’est d’abord la série de Michael J. Fox, qui signait son retour à la télé après une carrière cinématographique auréolée de succès. Absente des rediffusions télé depuis plus de 10 ans, jamais éditée en DVD en France, l’intégrale est enfin disponible en haute définition grâce à Paramount+. L’occasion de réaliser à quel point la bonhomie et la force tranquille de Michael J. Fox vont comme un gant à son personnage de directeur de cabinet intelligent mais souvent dépassé. 

Faire de la comédie autour des coulisses de la politique, c’est souvent une affaire risquée : au-delà des affaires partisanes, on peut avoir un barrage de cynisme qui a fait les grandes heures de séries âpres comme Veep. Spin City, à destination d’un grand public, peut être certainement caustique envers les médias, les syndicats ou la politique, mais ce n’est pas que ça. Entre les crises à répétition, Mike peut quand même s’appuyer sur son cabinet, composé de personnages attachants, comme James (Alexander Chaplin), jeune plume des discours du Maire qui voit Mike comme un modèle : ou encore le fantasque Paul (Richard Kind), directeur de la communication crédule mais au grand coeur. Bref, Spin City, c’est avant tout un collectif de personnages attachants, et le chant du cygne pour Michael J. Fox, qui deviendrait de plus en plus absent des écrans par la suite pour raisons de santé. Et c’est aussi la première série de Bill Lawrence, qui allait ensuite créer les tout aussi cultes Scrubs et Ted Lasso

  • Le générique de la série (saisons 2 à 4) :

 

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