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Netflix, Disney+ : trois séries d’animation étonnantes à

Netflix, Disney+ : trois séries d'animation étonnantes à regarder ce week-end

Dès le lancement de ses séries originales il y a plus de dix ans, Netflix s’est imposé comme un producteur d’animation sur qui compter. Et si, dans les derniers mois, les coulisses du géant de la SVOD ont été secouées par plusieurs départs de cadres s’occupant des films et séries d’animation, ainsi que des annulations et interruptions de projets en production, le catalogue disponible sur la plateforme demeure extrêmement riche et ambitieux. Ce week-end, nous vous recommandons deux de ses pépites à côté desquelles vous êtes sans doute passés, ainsi qu’une série dérivée d’une franchise bien connue sur Disney+. Nos trois recommandations sont : Dead End, Le Parc du ParanormalLes Oeufs Verts au Jambon, et Tron : La Révolte

Quelles séries d’animation regarder ce week-end sur Netflix et Disney+?

Une série attachante sur Netflix : Dead End, le Parc du Paranormal

Synopsis : Deux ados et un chien qui parle unissent leurs forces pour vaincre les démons qui hantent un parc d’attractions et sauver le monde d’un possible cataclysme surnaturel.

L’avis de CNET France : Dead End, c’est un parc d’attractions créé en l’honneur d’une figure culte et élusive, Pauline Phoenix. C’est aussi le refuge de deux parias qui veulent un job d’été pour diverses raisons : Barney, un ado transgenre qui a décidé de fuir son foyer avec son carlin, Pugsley ; et Norma Khan, une aficionado de Pauline Phoenix et de l’histoire du parc qui tente, au début, d’obtenir le job aux dépens de Barney. Ce qui est moins évident, c’est que le parc est squatté par toutes sortes de créatures maléfiques, dont un démon vénéré par une employée du parc, Courtney, qui ne souhaite rien d’autre que de retourner en enfer. Ces personnages hauts en couleur vont devoir conquérir leurs peurs intimes et déjouer les forces du mal pendant les deux saisons tirées d’un webcomic à succès (ndr : la série a été annulée il y a quelques jours).

Qu’ils doivent affronter des épreuves conçues pour avoir leur âme dans un jeu télévisé malsain, ou encore affronter une horde d’enfants surexcités et passablement zombifiés, les mésaventures de Dead End sont dynamiques, avec un design foncièrement minimaliste mais qui est compensé par de vrais bons sentiments et un ton maîtrisé. Méditation sur l’isolement à travers une bande d’exclus qui vont se souder dans les coulisses d’un parc d’attraction, la série fournit un bon concentré de fantastique pour les enfants, jamais très loin dans l’esprit de Souvenirs de Gravity Falls, The Cuphead Show! voire Désenchantée dans le traitement de ses personnages.  

  • Découvrez les péripéties de Norma, Barney et Pugsley dans la bande-annonce de Dead End 

 

Une adaptation ambitieuse de Dr. Seuss : Les Oeufs Verts au Jambon

Synopsis : Dans un monde plein de fantaisie, deux personnages que tout oppose font d’intéressantes expériences… comme celle de l’amitié, ou des oeufs verts au jambon.

L’avis de CNET France : Si sa légende est un tantinet en retrait en France par rapport aux Etats-Unis, Dr. Seuss est un incontournable de la littérature enfantine, aux personnages aussi hauts en couleur que le langage qu’il emploie. Depuis une vingtaine d’années, le public mondial a pu avoir droit à des adaptations de son oeuvre au cinéma, du Grinch au Lorax. Et Les Oeufs Verts au Jambon, son livre le plus vendu, restait dans les cartons… Jusqu’à fin 2019, où 13 épisodes d’une adaptation animée par Netflix ont été mis à disposition. C’est la série à la production la plus longue de l’histoire de la plateforme, avec près de quatre ans de travail : et les fées de Hollywood se sont penché sur ce berceau, à commencer par la célèbre animatrice et comédienne Ellen DeGeneres, qui produit le projet. Un gage de qualité et de protection pour être sûr de rater le passage en série le moins possible.

Comment étendre sur la longueur une oeuvre écrite avec un vocabulaire limité à 50 mots? C’est le défi que se propose de relever Jared Stern, auparavant à l’oeuvre sur les films d’animation Lego. Et la réponse est une aventure hilarante et effrénée réunissant le tandem mal assorti de Sam et Guy, l’optimiste pimpant et le grincheux loser vers la ville utopique de Meeptown. Ils doivent y présenter un animal rare et capturé d’un zoo, le pouletrafe (vague combinaison entre un poulet et une girafe, et également une des réussites visuelles de la série). Des méchants pathétiques, quelques touches de méta dans les dialogues, et des personnages secondaires attachants dont la jeune inventrice EB, qui va être rattachée à l’aventure petit à petit. La VOSTF est recommandée pour cette série, tellement le casting de voix assure le spectacle : de Michael Douglas en Guy à Diane Keaton en passant par Keegan Michael-Key (Friends From College, Schmigadoon!) en narrateur, le résultat en vaut largement la peine. Une minisérie faisant suite aux événements des Oeufs Verts au Jambon est également disponible, si vous avez encore du temps à consacrer à l’univers fantasmagorique du Docteur Seuss.  

  • Un amuse-gueule de la série avec sa bande-annonce :  

 

Une série dérivée spectaculaire sur Disney + : Tron, La Révolte

Synopsis : Beck est un programme mécanicien dans un monde virtuel appelé la Grille. Quand le général Tesler commence à forcer les gens à participer à des jeux mortels, Beck et ses amis résistent. Beck réalise qu’il fait perdurer l’héritage de Tron, qui avait auparavant affronté Tesler, mais qu’on croit mort après son combat fatal contre le maléfique Clu.

L’avis de CNET France : Seuls les abonnés à Disney XD et les fans mordus de la franchise Tron seront peut-être au fait de l’existence de cette série animée, qui ne connut qu’une saison en 2012. Elle offre pourtant un des exemples les plus ambitieux de série dérivée, dans le sillage de Tron : L’Héritage (2010), qui offrait un festival visuel au-delà des frontières du film original. Pas si éloignée que ça de The Clone Wars, elle se propose de faire le lien entre le film original et Tron : L’Héritage en contant une histoire de rebéllion contre l’ordre établi par Clu et ses armées ; et en offrant un aperçu du quotidien de la Grille et du réseau du point de vue de ses programmes. Avec ses personnages aux formes longilignes et élancées, et sa charte visuelle reprenant les contours luminescents de la franchise avec brio, la série n’a aucun mal à happer son public dès le premier épisode.

Il permet surtout de développer l’entraînement difficile d’un rebelle (un Renégat, comme l’appellent les hordes de l’antagoniste le général Tesler) aux mains de Tron, qui a réussi à survivre mais vit dans la clandestinité (pour l’occasion, l’acteur original Bruce Boxleitner reprend la voix de Tron). Et il permet d’explorer les confins de la Grille et de ses cités virtuelles à travers de spectaculaires séquences d’action sur les docks ou encore dans des arènes de jeu. Une réussite créative totale qui vous donnera sans doute envie de revoir les films Tron, également disponibles sur Disney+.

  • Un aperçu de la rebéllion menée par Beck avec la bande-annonce : 

 

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