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NASA : le décollage d’Artemis I annulé suite à un problème

NASA : le décollage d’Artemis I annulé suite à un problème technique


La première mission de l’ambitieux programme Artemis aurait dû décoller
aujourd’hui. Le but étant de ramener l’être humain sur la Lune, l’agence
procède à de nombreux tests et ne peut pas se permettre la moindre erreur.


Suite à un problème technique, la NASA a décidé d’annuler le lancement de
ce jour quelques heures avant le décollage et va maintenant viser l’une des
dates de secours prévues, à savoir vendredi 2 septembre à 18 h 48, heure de
Paris.


Une purge qui ne fonctionne pas


Après avoir pris un peu de retard à cause des conditions météorologiques,
l’équipe sur place semblait prête à lancer le SLS. Un premier contretemps
est apparu lorsque la NASA a cru détecter une fissure dans la protection
thermique de l’étage central du lanceur.


En réalité, il ne s’agissait pas d’un problème structurel, mais d’une
conséquence de l’utilisation du propergol liquide (un carburant,
extrêmement froid à l’état liquide). La procédure de vérification s’est
poursuivie jusqu’à l’étape du test de purge du moteur.


En effet, pour assurer le maintien à une température idéale, un système de
purge permet de pulvériser de l’oxygène liquide sur le moteur afin de le
refroidir. Ce système s’est montré défectueux sur le moteur 3 et après
avoir tenté de résoudre le problème pendant plus d’une heure, la NASA, par
l’intermédiaire du directeur du lancement Charlie Blackwell-Thompson, a
pris la décision d’annuler le lancement.


Un système qui n’avait pas été testé


À l’origine, ce système de purge aurait dû être testé en amont lors de la
quatrième répétition générale, dite « humide ». Malheureusement, les
équipes n’ont pas pu procéder au test de ce système et le lancement
d’aujourd’hui était la première occasion de le voir en action.


Ce système de purge est indispensable au fonctionnement de la fusée, car il
permet de régler la température du moteur, ce qui est extrêmement complexe
lors du lancement d’une fusée.


L’administrateur de la NASA, Bill Nelson, a relativisé l’incident, en
rappelant que ce genre de problème « fait partie de l’activité spatiale, et
en particulier pour un vol d’essai ». Le but est de soumettre l’appareil à
des contraintes extrêmes, loin des conditions réelles d’un vol habité, afin
d’assurer la sécurité de l’équipage.


Si le problème est résolu entre temps, la mission Artemis I devrait donc
prendre son envol vendredi soir.


Article CNET.com adapté par CNETFrance


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