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Ce que l’essor du « micro-fulfillment » dit du commerce

Ce que l'essor du

Source : Fabric.

La société pionnière de « micro-fulfillment », Fabric, qui a été un peu la coqueluche des investisseurs, vient de franchir une étape importante avec une valorisation qui dépasse le milliard de dollars. L’entreprise utilise des robots et des centres d’exécution géographiquement stratégiques pour livrer les produits aux clients dans les plus brefs délais, une heure après la validation de la commande.

La société représente-t-elle l’avenir de l’exécution des commandes dans un monde dominé jusqu’à présent par Amazon ? Les investisseurs semblent certainement le penser. La société a récolté la somme impressionnante de 336 millions de dollars en financement total sur la promesse de démocratiser l’exécution rapide des commandes.

La raison de l’enthousiasme des investisseurs est évidente. Cette année, la pénétration des ventes en ligne a plus que doublé pour atteindre 35 %, alimentée par l’accélération des tendances d’achat en ligne existantes pendant la pandémie. Le marché de la livraison le jour même est sur le point de croître au cours des quatre prochaines années. Entre-temps, les catastrophes de la chaîne d’approvisionnement et la capacité d’exécution tendue ont créé un goulot d’étranglement. Fabric pense pouvoir résoudre le problème grâce à ses mini-entrepôts, alimentés par l’intelligence artificielle (IA) et les robots.

Robotique et mini-entrepôts

« Au centre de cette disposition parfaite du commerce électronique se trouve Fabric et notre capacité à permettre la vente au détail à la demande avec des économies unitaires rentables », indique Elram Goren, PDG et cofondateur de Fabric. « Nous considérons cette étape comme un véritable tournant dans le secteur, de ce qui était autrefois une exploration intrépide de la micro-logistique à une validation totale du marché et maintenant à une expansion rapide. »

La recette pour démocratiser le secteur de la logistique du dernier kilomètre, selon Fabric, est un mélange de robots d’exécution de haute technologie et de centres logistiques plus petits que la moyenne, situés dans des zones urbaines proches des clients. L’idée est que l’éloignement physique des installations logistiques habituelles empêche la plupart des détaillants de proposer une véritable livraison à la demande en dehors de certains grands marchés métropolitains. Mais exploiter des réseaux de mini-entrepôts automatisés pourrait permettre aux détaillants de stocker leurs marchandises au cœur des villes tout en bénéficiant de l’efficacité de l’automatisation.

Il y a quelques années, Fabric (qui s’appelait alors CommonSense Robotics) a fait une PoC (preuve de concept) avec sa première livraison en une heure, effectuée en partenariat avec Super-Pharm, un détaillant israélien de produits de santé et de beauté. Fabric gère des opérations de micro-logistique pour des détaillants de produits alimentaires et de marchandises diverses à New York, Washington DC et Tel Aviv. La société a récemment annoncé des partenariats importants avec Walmart, Instacart et FreshDirect.

Rivaliser avec Amazon

Il n’est pas surprenant que toutes ces entreprises soient des concurrents de l’hydre à plusieurs têtes de Jeff Bezos. Le secteur du retail semble avoir pris conscience que la stratégie astucieuse d’Amazon pour s’emparer du marché de la logistique ne peut être reproduite ou contestée par un seul détaillant. Les petites entreprises ont une occasion unique de créer leurs propres opérations logistiques et de rivaliser sur la personnalisation et l’expérience client, ce qu’a fait la start-up PetFriendly. Mais des acteurs comme Walmart, qui ne sont pas capables de rivaliser sur la personnalisation, ont besoin d’une infrastructure technologique de traitement massif des commandes, et il est bien plus intéressant de s’associer à un fournisseur de services axé sur la technologie que de créer cette infrastructure de toutes pièces, ce qui est un pari risqué.

Les investisseurs ont répondu favorablement à la position de Fabric sur le marché. Le dernier tour de financement de série C de 200 millions de dollars a été mené par l’investisseur existant Temasek, avec la participation de Koch Disruptive Technologies, Union Tech Ventures, Harel Insurance & Finance, Pontifax Global Food and Agriculture Technology Fund (Pontifax AgTech), l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (CPP Investments), KSH Capital, Princeville Capital, Wharton Equity Ventures, et d’autres.

« Nous sommes convaincus que le mouvement en faveur de l’exécution locale des commandes offre la possibilité de rendre le commerce de détail et le commerce électronique plus durables, et nous sommes ravis de nous associer au chef de file de la micro-logistique pour faire de cette vision une réalité », a déclaré Eric Kosmowski, associé directeur du Princeville Climate Technology Fund. « En tirant parti de l’immobilier existant avec une faible empreinte à proximité des consommateurs finaux, en utilisant des matériaux d’emballage plus durables et en minimisant les pertes et les déchets grâce à une gestion intelligente des stocks, les micro-entrepôts de Fabric pourraient réduire considérablement les émissions du dernier kilomètre. »

Source : ZDNet.com




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