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Meta : les scientifiques réclament la transparence des

Meta : les scientifiques réclament la transparence des recherches sur la santé mentale des adolescents

Un groupe de chercheurs universitaires a adressé une lettre ouverte à Mark Zuckerberg afin de réclamer plus de transparence sur les recherches menées en interne au sujet de l’impact des différents réseaux sociaux sur la santé mentale des enfants et des adolescents.

Une demande qui intervient dans un contexte de crises multiples pour la société et qui fait suite à la publication de documents internes relatant la nocivité d’Instagram chez les adolescents.

Une demande de longue date

La frustration des chercheurs sur l’opacité des études internes de Meta (anciennement Facebook) existe depuis longtemps. Les scientifiques n’apprécient guère le manque de transparence, sur la façon dont sont menées les études internes.

Bien que ces dernières ne permettent pas d’évaluer concrètement l’impact des réseaux sociaux sur les adolescents, les recherches indépendantes couplées aux dernières révélations de Frances Haugen ont suffi à attirer l’attention des autorités.

Une occasion unique donc pour ces chercheurs de mettre la pression à Meta afin d’obtenir les informations convoitées et l’accès à de nombreuses données utiles à leur travail.

Une obligation éthique et morale

Dans cette lettre, le groupe de chercheurs met l’accent sur le « devoir moral et éthique d’aligner vos recherches internes sur les enfants et les adolescents avec les normes établies dans la science de la santé mentale ».

Cette rétention d’information pose problème aux scientifiques qui cherchent à mieux comprendre l’outil afin d’en évaluer son impact. Afin de « promouvoir la santé mentale », ils demandent à ce que les protocoles de recherche et les données brutes puissent être examinées par des organismes indépendants et d’aligner les méthodes des entreprises de médias sociaux à celles en vigueur dans le monde scientifique.

Kaveri Subrahmanyam, psychologue du développement à l’Université d’État de Californie à Los Angeles, a déclaré de son côté que l’entreprise conservait probablement des données sur les comportements des jeunes (en termes de clic par exemple) qui pourraient s’avérer primordiales pour la recherche.

Avec ces différentes déclarations, une autre question éthique se pose : celle du respect de la vie privée. Dans quelles mesures les informations récoltées par une entreprise privée doivent-elles être mises à disposition à des fins de recherche scientifique ? Une question épineuse qui sera certainement abordée par l’enquête en cours et pour laquelle Adam Mosseri, PDG d’Instagram, doit témoigner devant le Congrès ce mercredi.

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Source : theverge


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