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Le gouvernement Britannique donne son feu vert pour

Le gouvernement Britannique donne son feu vert pour l'extradition de Julian Assange vers les US

Julian Assange est recherché aux États-Unis pour espionnage et fait l’objet d’un acte d’accusation comportant 18 chefs d’accusation, selon lequel il aurait conspiré pour pirater des bases de données militaires afin de publier des informations classifiées sur les guerres en Irak et en Afghanistan. Assange s’est réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres pendant sept ans pour éviter l’extradition, mais a été arrêté en 2019 lorsque son asile lui a été retiré. Depuis, il mène sa bataille devant les tribunaux britanniques.

« En vertu de la loi sur l’extradition de 2003, le secrétaire d’État doit signer un ordre d’extradition si aucun motif ne s’y oppose », a déclaré un porte-parole du ministère de l’Intérieur dans un communiqué. « Les demandes d’extradition ne sont envoyées au ministre de l’Intérieur que lorsqu’un juge décide qu’il peut y donner suite après avoir examiné divers aspects de l’affaire. »

Julian Assange peut encore faire appel 

Dans un communiqué, WikiLeaks a déclaré qu’il s’agissait « d’un jour sombre pour la liberté de la presse et la démocratie britannique » et qu’il était de la responsabilité de Priti Patel de « faire ce qui est juste ». Assange a maintenant quatre jours pour faire appel. WikiLeaks a déclaré qu’il poursuivrait la lutte pour rendre Assange à sa famille.

S’il est reconnu coupable, Assange pourrait être condamné à une peine de 175 ans de prison, bien que le gouvernement américain ait déclaré qu’il serait probablement condamné à une peine de quatre à six ans. Au centre de la lutte se trouvent les inquiétudes quant à la manière dont il sera traité s’il est extradé vers les États-Unis et détenu dans leur système pénitentiaire. L’extradition avait notamment été bloquée en raison du risque pour sa santé mentale, mais cette décision a été annulée en décembre en raison des assurances données par les États-Unis.

Un risque pour sa santé mentale ? 

Ils ont notamment promis de ne pas détenir Julian Assange dans une prison supermax et de ne pas le soumettre à des « mesures administratives spéciales ». Les États-Unis ont également accepté, en cas de condamnation, de consentir à une demande de l’Australie pour qu’il y purge sa peine (il est citoyen australien). Enfin, les États-Unis ont garanti que s’il est détenu aux États-Unis, il recevra un traitement clinique et psychologique approprié.

« Dans ce cas, les tribunaux britanniques n’ont pas estimé qu’il serait oppressif, injuste ou abusif d’extrader M. Assange », a déclaré vendredi le porte-parole du Home Office. « Ils n’ont pas non plus conclu que l’extradition serait incompatible avec ses droits de l’homme, notamment son droit à un procès équitable et à la liberté d’expression, et que, pendant son séjour aux États-Unis, il sera traité de manière appropriée, notamment en ce qui concerne sa santé. »

Article CNET.com adapté par CNETFrance 

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