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Regardez le décollage de la première fusée imprimée en 3D

Regardez le décollage de la première fusée imprimée en 3D


Après deux tentatives avortées, Relativity Space
vient de réussir le lancement de sa fusée Terran-1, validant son pari de
faire voler un véhicule spatial presque entièrement conçu par impression
3D.


Dotée de deux étages pour une hauteur totale de 33,5 mètres pour 2,1 mètres
de diamètre, la Terran-1 a décollé depuis le centre spatial Kennedy à Cap
Canaveral en Floride. 85% du corps de la

fusée

ainsi que ses neuf moteurs Aeon sont fabriqués grâce à des

imprimantes 3D
géantes. Relativity Space est convaincu que ce procédé de fabrication
permet de réduire la quantité de pièces utilisées, raccourcit les délais de
conception et améliore le contrôle qualité. L’entreprise fondée en 2015
compte atteindre 95% d’impression 3D pour cette fusée non réutilisable qui
assurera la mise en orbite de charges utiles entre 185 et 1200 km
d’altitude.


Avancez jusqu’ à 1h21mn48s pour voir le décollage de la fusée Terran-1

La fusée Terran-1 a atteinte max Q mais pas l’orbite

La Terran-1 s’est arrachée de l’attraction terrestre à 1h25 ce matin et
s’est élevée dans le ciel pour atteindre max Q, le point où la force
aérodynamique sur l’engin spatial est maximale. Une étape cruciale pour
démontrer la capacité d’une structure imprimée en 3D à supporter une telle
contrainte. Au cours du vol, le deuxième étage de la fusée s’est bien
séparé mais il n’a malheureusement pas réussi à atteindre l’orbite. On
ignore encore la cause du problème. «

Personne n’a jamais tenté de lancer une fusée imprimée en 3D sur orbite
et, bien que nous n’ayons pas réussi à aller jusqu’au bout aujourd’hui,
nous avons recueilli suffisamment de données pour montrer qu’il est
possible de faire voler des fusées imprimées en 3D

», a réagi Arwa Tizani Kelly, de Relativity Space.


La Terran-1 ambitionnait aussi de devenir le premier véhicule spatial
alimenté au méthalox à atteindre l’orbite. Ce carburant composé de méthane
liquide et de l’oxygène liquide est nettement moins polluant que les autres
propergols et peut être produit à partir d’hydrogène et de dioxyde de
carbone captés dans l’atmosphère.


Relativity Space dit vouloir capitaliser sur ce succès partiel pour avancer
dans la conception de la Terran R. Il s’agit d’une fusée réutilisable de 66
m de haut également fabriquée par impression 3D qui sera capable de
transporter jusqu’à 20 000 kg vers l’orbite terrestre basse. Le premier vol
d’essai est prévu courant 2024.


Image Une : Relativity Space


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