Science

La plus grande actualité scientifique de 2021 : le sommet sur le climat de la COP26 à Glasgow

Quelques jours après la clôture spectaculaire du sommet sur le climat COP26 de novembre, le Pacte climatique de Glasgow avait déjà un impact


Environnement


15 décembre 2021

Le président de la COP26, Alok Sharma, réagit lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow, en Écosse, en Grande-Bretagne, le 13 novembre 2021. REUTERS/Phil Noble - RC2UTQ9BT3HV

Le président de la COP26, Alok Sharma, était visiblement ému dans les moments de clôture du sommet

REUTERS/Phil Noble

JUSTE quelques jours après qu’il a été convenu par près de 200 pays à la Sommet COP26 en novembre, les réverbérations du Pacte climatique de Glasgow se faisaient sentir.

Immédiatement après la conférence, le prix du carbone sur le marché du carbone de l’Union européenne a atteint un niveau record de 66 € la tonne. Le premier ministre écossais Nicola Sturgeon s’est prononcé contre un nouveau champ pétrolifère en mer du Nord, exerçant davantage de pression sur le gouvernement britannique pour qu’il reconsidère son approbation. La Commission européenne a présenté un projet de loi pour bloquer les importations de bœuf et d’autres produits de base s’ils sont liés à la déforestation.

Pourtant, il faudra un certain temps pour que la promesse accrocheuse du Pacte climatique de Glasgow de « réduire progressivement » le charbon soit pleinement adoptée. Par exemple, en octobre, la production de charbon de la Chine a atteint son plus haut niveau depuis mars 2015.

Il faudra peut-être encore plus de temps pour que les effets de la promesse du pacte de supprimer progressivement les « subventions inefficaces aux combustibles fossiles » se fassent sentir, à en juger par la lenteur des progrès du G7 sur un engagement passé à y mettre fin.

Les réalisations de l’accord conclu à Glasgow, au Royaume-Uni, se joueront au cours des décennies à venir. L’année prochaine sera le premier grand test. D’ici la fin de 2022, les pays sont censés répondre à la « demande » de la COP26 – un langage diplomatique qui équivaut à un engagement – d’émettre de meilleurs plans de réduction des émissions à l’horizon 2030.

« Il faudra un certain temps pour que la promesse du Pacte climatique de Glasgow de « réduire progressivement » le charbon soit pleinement adoptée. »

Ces plans doivent être alignés sur les objectifs de l’Accord de Paris de 2015 de maintenir le réchauffement climatique à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels et bien en dessous de 2°C. Les plans actuels de l’Australie, du Brésil et de l’Indonésie font partie de ceux jugés « très insuffisants » et en ligne avec un avenir à 4°C par des analystes indépendants. Les pays qui ont déjà fixé un objectif ambitieux, comme le plan du Royaume-Uni de réduction de 68 % des émissions d’ici 2030, ne devraient pas revoir leurs ambitions à la hausse.

L’Inde a annoncé de nouveaux objectifs à la COP26, notamment l’approvisionnement de la moitié de son électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030, et devrait les soumettre dans un plan formel à l’ONU. Officiellement, il aurait dû le faire d’ici la fin de 2020.

L’une des questions que les pays à faible revenu surveilleront de près en 2022 est de savoir si les pays à revenu élevé sont sur la bonne voie pour fournir les 100 milliards de dollars par an de financement climatique qu’ils avaient promis d’ici 2020 et qu’ils ont exprimé leur « profond regret » de manquer. Le chiffre devrait maintenant être atteint en 2023, bien que l’envoyé américain pour le climat, John Kerry, ait déclaré à Glasgow qu’il pensait qu’il pourrait être atteint plus tôt.

La COP26 a résolu les règles en suspens de l’Accord de Paris sur la transparence, les délais pour les objectifs d’émissions et un nouveau marché mondial du carbone, qui mettra désormais des années à se mettre en place. Les regards se tourneront également vers la formation d’un nouveau groupe indépendant, annoncée par le secrétaire général de l’ONU AntÓnio Guterres lors du sommet, pour examiner les engagements nets zéro du secteur privé.

2021 en revue

Ce fut une année de grands défis, de la pandémie de covid-19 au changement climatique. Mais 2021 a aussi été riche en découvertes scientifiques et en avancées majeures.

Plus sur ces sujets :


Source link

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page