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Index, une histoire de l’: Explorer les rivalités dans la façon dont nous

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TOPSHOT - Cette photo prise le 2 janvier 2021 montre des personnes lisant des livres dans une bibliothèque avec un plafond en miroir à Shaoyang, dans la province centrale du Hunan en Chine.  (Photo par STR/AFP) / China OUT (Photo par STR/AFP via Getty Images)

Une dispute sur la façon de lire fait rage depuis des millénaires

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Indice

Une histoire du Dennis Duncan

Allée Lane

TOUJOURS un livre nous rappelle que l’idée d’Internet n’est pas nouvelle. Les auteurs aiment Siegfried Zielinski et Jussi Parikka a bien écrit à propos de leurs aventures en « archéologie médiatique », révélant les délices mystérieux de la machine de télé-écriture électrique du XVIIIe siècle de Joseph Mazzolari ou le système décimal de classification des livres de Melvil Dewey de 1873.

C’est une affaire charmante, de découvrir le passé de cette manière, mais elle a ses risques. Il n’est que trop facile de tomber dans la complaisance, en félicitant les penseurs des siècles passés d’avoir capté une bouffée, une trace, une étincelle de ce qui allait arriver.

Il est donc toujours bienvenu lorsqu’un écrivain universitaire – dans ce cas Dennis Duncan, professeur d’anglais à l’University College London – prend le temps et la peine de raconter cette histoire directement, en commençant par le début et en se terminant à la fin.

Index, A History of the est son histoire de recherche textuelle, racontée à travers des représentations de certains des plus sophistiqués les esprits de leur époque, des moines et érudits tremblant parmi les cloîtres de l’Europe du XIIIe siècle aux administrateurs de fermes de serveurs étouffant derrière les murs de verre de Silicon Valley.

Il s’agit de la rivalité tacite et toujours collégiale entre deux types de recherche : l’index matière – qui est un exercice humaniste, en grande partie non automatisable, qui requiert une lecture attentive, des connaissances indépendantes, de l’imagination et même de l’esprit – et la concordance, un outil éminemment automatisable. liste de mots dans un texte et leur emplacement.

Hugues de Saint-Cher est le père de la concordance : sa liste de chaque mot de la Bible et sa localisation, commencée en 1230, était un miracle de miniaturisation, plus petit qu’un livre de poche moderne. Elle et ses successeurs étaient également utiles aux clercs qui connaissaient leur Bible presque par cœur.

Mais l’index des matières est un guide supérieur lorsque le contenu n’est pas familier au lecteur. C’est Robert Grosseteste, né dans le Suffolk vers 1175, que l’on doit remercier d’avoir transformé la distinction médiévale – une liste associative de concepts, pratique pour les constructeurs de sermons – en quelque chose comme un index moderne de fin de livre.

Arrivés à nos jours, nous constatons qu’avec l’arrivée de la recherche numérique, la concordance est à nouveau ascendante (la fonction de recherche, Ctrl-F, peu importe comment vous l’appelez, est une concordance automatisée), tandis que l’index sujet et son mal Les fabricants récompensés ont du mal à suivre le rythme à l’ère du texte à l’écran redistribuable.

Sous cette histoire, il y a un débat plus profond, entre ceux qui veulent accéder rapidement à leurs informations, et ceux (en particulier les auteurs) qui veulent que les gens lire des livres du début à la fin.

Cet argument sur la façon de lire fait rage depuis des millénaires, et pour cause. Il y a un sens clair dans l’argument de Socrate contre la lecture elle-même, comme enregistré dans Vaisselle Phèdre en 370 avant notre ère : « Vous avez inventé un élixir non de mémoire, mais de rappel », se plaint son mythique roi Thamus.

Platon savait aussi une chose ou deux sur la psychologie de la lecture : les gens qui ne font que chercher ce dont ils ont besoin « sont pour la plupart ignorants », dit Thamus, « et difficiles à vivre, car ils ne sont pas sages, mais seulement paraître sage ».

Quiconque passe trop d’heures par jour sur les réseaux sociaux reconnaîtra ce portrait – s’il n’en est pas déjà venu à lui ressembler.

L’arbitrage de Duncan de cet argument est ironique. L’érudition, plutôt que d’être intemporelle et immuable, « est mouvante et contingente », dit-il, et les questions que nous posons sur nos textes « ont beaucoup à voir avec les outils à notre disposition ».

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