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Skype n’est pas mort, les drones face aux corbeaux,

Skype n'est pas mort, les drones face aux corbeaux, 42 millions de cyberacheteurs en France... C'est le ZD Brief !

Sommaire :

  • Skype n’est pas mort
  • Corbeaux vs drones : quand la nature reprend ses droits
  • Les développeurs fuient face à la dette technique
  • Le chiffre clé : 42 millions de cyberacheteurs en France
  • Pratique : comment surveiller ces apps qui vous espionnent ?
  • Le zoom de la rédac : les failles zero-day

Skype n’est pas mort

Après l’annonce de la disparition du bouton Skype sur Windows 11, au profit d’un bouton Teams, on aurait pu croire que Skype était en fin de vie. Pourtant, le créateur de Windows affirme qu’il n’en est rien, promettant que l’application sera plus rapide et proposera une expérience comparable à celle de ses concurrents.

Au programme des nouveautés : de nouvelles mises en page, de nouveaux thèmes, une vue en grille améliorée, une galerie qui pourra prendre en charge jusqu’à neuf participants, le mode Ensemble, et le nouveau mode TwinCam, qui permet de connecter un second appareil pour utiliser plusieurs angles lors d’une visioconférence. Microsoft promet également une expérience similaire sur desktop et sur mobile, et la prise en charge de l’ensemble des navigateurs.

Corbeaux vs drones : quand la nature reprend ses droits

Dans le ciel australien, des corbeaux attaquent des drones de livraison opérés par Google. Les attaques répétées ont conduit Wing, le service de livraison par drone détenu par Alphabet, à suspendre ses vols au-dessus de la zone. L’opérateur a déclaré qu’elle attendrait que les chercheurs évaluent le comportement des oiseaux, avant de reprendre les livraisons à domicile. Wing était pourtant bien parti dans le monde de la livraison par les airs, avec plus de 100 000 livraisons. Le service est également en test aux Etats-Unis et en Finlande.

Si cette actualité a pu surprendre certains observateurs, ce n’est pourtant pas la première fois que des oiseaux attaquent des drones en vol. La Police parisienne en a fait les frais, il y a deux ans, quand des goélands se sont attaqués aux drones des forces de l’ordre, gênant notamment la surveillance de manifestations. De quoi inspirer de nouvelles stratégies, comme pour l’armée française qui a entraîné des aigles royaux à la chasse aux drones légers.

Les développeurs fuient face à la dette technique

Les entreprises se battent pour garder leurs développeurs de logiciels, mais ces derniers peuvent trouver de nombreuses raisons de changer d’employeur : une meilleure opportunité, un meilleur salaire, ou de meilleures conditions de travail dans une autre entreprise. Mais une étude vient de mettre en lumière une raison trop souvent ignorée qui pousse les développeurs à prendre la tangente : le mauvais code.

Les ingénieurs logiciels sont depuis longtemps confrontés à la « dette technique » créée par des pratiques de codage passées qui étaient peut-être intelligentes, mais aussi non documentées et exotiques. La dette technique est le prix payé pour soutenir les systèmes existants plutôt que de les réviser ou de mettre en œuvre un nouveau système plus performant. Selon une enquête, 51 % des ingénieurs interrogés ont envisagé de quitter leur emploi ou l’ont quitté à cause de la dette technique.

Le chiffre clé : 42 millions de cyberacheteurs en France

Les habitudes de consommation en ligne perdurent hors période de confinement. Une étude de la Fevad révèle que les ventes en ligne ont progressé de 24,9 % au deuxième trimestre 2021, affichant un chiffre d’affaires à 32,4 milliards d’euros. Mais ce que l’on constate surtout, c’est l’installation de cyberacheteurs réguliers dans le paysage. Près de 42 millions d’internautes ont effectué des achats en ligne au cours de ce même trimestre, soit plus d’un million de cyberacheteurs supplémentaires, comparé à 2020.

Et si les ventes progressent, l’offre s’agrandit aussi, puisque la Fevad indique qu’un nouveau site est créé toutes les 20 minutes en France. Pourtant, le montant du papier moyen reste lui inchangé, autour d’une soixantaine d’euros. Les moyens de paiement évoluent également, même si la carte bancaire reste reine. Ces derniers varient d’ailleurs selon la dépense : paiements différés et fractionnés au-delà de 250 euros ; PayPal, Google Pay et Apple Pay en-dessous de 30 euros. Quant aux plus grands vendeurs, Amazon reste en tête, suivi par Leboncoin, Cdiscount et Vinted.

Pratique : comment surveiller ces apps qui vous espionnent ?

iOS 15 vous permet d’enregistrer les activités de vos applications, afin de savoir quand elles ont accédé à vos données, ou encore à votre micro ou à votre caméra. Voici comment activer cette fonctionnalité :

  • allez dans Réglages > Confidentialité et faites défiler la page jusqu’en bas, pour trouver Enregistrer l’activité des apps ;
  • laissez votre iPhone enregistrer l’activité de vos applications pendant quelques jours ;
  • récupérez le rapport dans le même, en cliquant sur Sauvegarder l’activité des apps ;
  • ouvrez le fichier JSON téléchargé dans un éditeur de texte pour analyser les données.

Le zoom de la rédac : les failles zero-day

Ces failles d’un genre un peu spécial sont le cauchemar des éditeurs et des constructeurs, mais aussi de leurs utilisateurs. Une faille zero-day est en fait une faille inconnue de l’éditeur d’un logiciel. Il n’existe donc aucune mise à jour pour corriger le problème. Et l’utilisateur final ne peut rien faire pour se protéger. Pour pirater votre téléphone ou votre ordinateur, les failles zero-day sont donc la méthode rêvée.

C’est la raison pour laquelle les informations sur ces failles sont vendues à des prix parfois délirants : jusqu’à deux millions de dollars pour une faille zero-day sur un iPhone, par exemple. Face à cela, les éditeurs proposent de payer les chercheurs en sécurité qui signalent des vulnérabilités, mais peinent bien souvent à s’aligner sur les prix pratiqués par les cybercriminels. La valeur financière de ces failles les réservent généralement à l’usage d’organisations soutenues par des gouvernements, comme par exemple des services de renseignement ou de police. Mais il arrive que des cybercriminels mettent la main dessus, avec d’importantes conséquences.

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