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Aucun astéroïde tueur ne menacera la Terre dans les 1 000

Aucun astéroïde tueur ne menacera la Terre dans les 1 000 prochaines années


Si l’angoisse d’un

astéroïde géant
comme celui qui a percuté la Terre il y a environ 66 millions d’années et
entraîné la disparition des dinosaures vous hante, sachez que nous n’avons
rien à craindre de tel pendant au moins un millénaire.


Telle est la conclusion de l’étude menée par une équipe de chercheurs de l’université du Colorado à Boulder
qui a appliqué une nouvelle méthode de modélisation de l’orbite des
géocroiseurs d’une taille supérieure à un kilomètre proches de la Terre en
poussant ces estimations jusqu’à 1 000 ans dans le futur. La Nasa a déjà
réalisé une cartographie des 1 000 astéroïdes géants de ce type qui est
complète à 95%. Mais les modèles prédictifs d’impacts de ces colosses ne
dépassent pas les 100 prochaines années.


Pour surmonter cette limitation, l’équipe a analysé l’évolution de la
distance minimale d’intersection d’orbite, c’est-à-dire la partie de
l’orbite de chaque

astéroïde
qui le rapprocherait de la Terre. Cet examen resserré a permis de réaliser
une modélisation sur une période beaucoup plus longue. «

Nous avons proposé une approche moins intense en termes de calcul pour
jeter un coup d’œil à un intervalle de temps plus long

», explique Davide Farnocchia du Center for Near Earth Object Studies de la
NASA au Jet Propulsion Laboratory en Californie, co-auteur de l’étude.


Des astéroïdes plus petits présentent un risque


Parmi les

astéroïdes
modélisés par l’équipe, celui présentant le risque d’impact le plus élevé
(1994 PC1) s’est avéré avoir 0,00151% de chances de passer sur l’orbite de
la Lune au cours des 1 000 prochaines années. «

Il est encore peu probable qu’il entre en collision. Mais ce sera une
très bonne opportunité scientifique, car ce sera un énorme astéroïde
très proche de nous

», explique Oscar Fuentes-Muñoz de l’Université du Colorado à Boulder.


Cependant, des

astéroïdes
plus petits, qui sont beaucoup plus nombreux, présentent toujours un risque
pour la Terre. Ces géocroiseurs de plus de 140 mètres de diamètre,
susceptibles de détruire une ville, sont également répertoriés par la Nasa.
On estime que le catalogue n’est complet qu’à 40%, «

mais cela dépend de leur nombre, qui est vraiment incertain

», ajoute Oscar Fuentes-Muñoz. «

Nous ne sommes pas sûrs. Mais il y a de l’espoir que de nouvelles
études du ciel nous donneront un taux d’exhaustivité beaucoup plus
élevé.

» A ce titre, l’observatoire Vera Rubin au Chili, qui doit entrer en
service l’année prochaine, pourrait permettre des avancées notables.


Image Une : NASA/JPL-Caltech


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