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Cybersécurité : le deepfake représente un danger croissant

Cybersécurité : le deepfake représente un danger croissant selon une nouvelle étude


Selon une étude conduite par

VMware
, les vidéos truquées ou


deepfakes
, sont de plus en plus utilisés dans les cyberattaques. Le spécialiste des
solutions de virtualisation a relevé une hausse de 13% des attaques par ce
type de vecteur en 2021. En outre, 66 % des professionnels de la
cybersécurité interrogés dans le cadre de cette étude ont déclaré en avoir
repéré une au cours de l’année écoulée. «

Les deepfakes dans les cyberattaques ne sont pas une menace à venir.
Ils sont déjà là

», explique Rick McElroy, principal stratège en cybersécurité chez VMware.


Les deepfakes utilisent l’intelligence artificielle pour truquer des
vidéos, faisant dire ou faire à une personne des choses qu’elle ne fait pas
en réalité. Cette technologie s’est révélée au grand public en 2019. Si les
premiers

deepfakes
étaient largement faciles à repérer, la technologie a évolué pour devenir
nettement plus convaincante. En mars, une vidéo publiée sur les réseaux
sociaux semblait montrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky
ordonnant à ses soldats de se rendre aux forces russes. Cette vidéo a été
rapidement dénoncée par le chef d’Etat, mais elle a illustré le potentiel
de nuisance des deepfakes.


Des entretiens d’embauche truqués par deepfake


Récemment, le FBI a prévenu que des fraudeurs avaient commencé à utiliser
cette technique pour passer des entretiens d’embauche à distance dans le
domaine des technologies de l’information, de la programmation et d’autres
postes liés aux logiciels.


VMware, qui a interrogé 125 professionnels de la cybersécurité et de la
réponse aux incidents, explique que le courrier électronique était la
principale méthode de transmission des attaques par deepfake l’année
dernière, représentant 78 % d’entre elles.


Toujours selon cette étude, 60 % des personnes interrogées déclarent avoir
constaté une augmentation globale des cyberattaques depuis le début de la
guerre Russie-Ukraine. Les attaques par

ransomware
ne montrent aucun signe de relâchement, plus de la moitié des sondés
déclarant avoir subi une attaque par rançongiciel au cours des 12 derniers
mois.


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Article de CNET.com adapté par CNETFrance


Image : Getty


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