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Brave se lance dans la visioconférence

Brave se lance dans la visioconférence

Brave fait partie de la douzaine de navigateurs basés sur Chromium. Axé sur la protection de la vie privée, il propose une alternative aux populaires Google Chrome, Mozilla Firefox ou encore Apple Safari ou Microsoft Edge.

Aujourd’hui, peut-être un peu tardivement, il prend le train de la vidéoconférence pour rejoindre Zoom, Microsoft Teams, Google Meet et Cisco Webex avec Brave Talk.

Confidentialité et vidéoconférence

Brave se présente comme un navigateur axé sur la confidentialité. Il est arrivé en 2016 avec la promesse d’une protection contre le pistage, d’un bloqueur de publicité et de « HTTP Everywhere » (HTTPS partout, NDLR). Bien qu’il s’agisse d’une alternative populaire à Chrome, ses méthodes cryptographiques de monétisation du logiciel avec des publicités agacent certains utilisateurs.

Néanmoins, l’entreprise brandit de nouveau le même message sur la protection de la vie privée sur son espace de visioconférence. Elle fait valoir que de nombreux autres fournisseurs de logiciels de vidéoconférence surveillent les appels, les métadonnées et les images, et que les enregistrements de ces données peuvent être vendus ou partagés sans le consentement de l’utilisateur.

« Les utilisateurs de Brave Talk peuvent activer plusieurs couches de chiffrement sur les appels, pour éviter qu’une personne extérieure puisse écouter leurs appels, et nos serveurs ne sauvegardent pas les métadonnées, de sorte que les appels, les images et les activités ne sont jamais enregistrés ou partagés sans leur consentement. »

Un outil de visioconférence supplémentaire

Brave Talk est soutenu par 8×8, un fournisseur de services de visioconférence qui utilise la plateforme de réunion vidéo Jitsi et la norme WebRTC (Web real time communications) pour les codecs vidéo dans les navigateurs.

Avec des applications comme Zoom et Teams déjà bien implantées auprès des consommateurs et des entreprises, il sera difficile pour un produit comme Brave Talk de percer, mais c’est un outil supplémentaire pour ceux qui utilisent Brave pour des raisons de confidentialité, à une époque où les réunions en visio font désormais partie intégrante de notre vie quotidienne.

En février, Brave annonçait 25 millions d’utilisateurs actifs. Elle en décompte aujourd’hui 36 millions. Brave Talk est gratuit pour les appels vidéo en tête-à-tête. Il propose également la surveillance de groupes vidéo, le livestreaming sur YouTube et un nombre illimité d’appels pour les utilisateurs.

Il existe également une version payante : les appels de groupe avec trois personnes ou plus nécessitent de payer 7 dollars par mois. Le service payant comprend l’enregistrement des appels, la mise en sourdine et les codes d’accès, ainsi que les appels avec des groupes plus importants. Dans les semaines à venir, Brave prévoit de lancer une version gratuite de Brave Talk dans les applications Android et iOS.

Source : ZDNet.com




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